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 Postes libres

 
Postes libres Sand-g10Dim 2 Déc - 12:20
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Mort : Oui
Métier : Gladiateur
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Les postes libres sont là pour donner à votre personnages des responsabilités et lui permettre de s’impliquer un peu plus dans l’Histoire de Terra. C'est une alternative aux identités vacantes puisque vous pouvez créer votre personnage de toutes pièces.

Les traîtres sont autorisés (un partisan d'un camp possédant un poste dans un autre camp), mais cela reste peu courant et il vous faut des justifications solides propre à votre histoire ou vos RPs.

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Postes libres Sand-g10Dim 2 Déc - 12:21
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→ Divers


  • Organisateur des jeux (0/1) : Il organise et anime les combats de l'arène. Il dresse parfois les listes d’invités spéciaux.
    Epreuve : L'arene va mal, plus personne ne s'y interresse. Explique la campagne pour promouvoir ce lieu


  • Princesse (ou prince) de Flore Eolia Caladwen : Bien qu'il n'ait plus son mot à dire depuis l'arrivée d'Aile Ténébreuse, la nation des nymphes et des fées à toujours possédé son propre gouvernement, avec les deux autres nations et sous l'ascendant de Sent'sura ensemble ils formaient le royaume de la Terre, Mais l'ex souverain doit maintenant fuir et se cacher pour échapper à Aile Ténébreuse.
    Epreuve : Raconte ta fuite de Flore lorsqu'Aile Ténébreuse l'a envahi.


  • Archevêque (1/5) (Lara): Le grand prêtre ne pouvant être partout, il conte sur ses cinq archevêque pour l’informer de tous. Pourquoi 5 ? Parce qu’il y a 5 sommet sur un pentacle, et que c’est primordiale pour ouvrir la faille définitive vers Zelphos.
    Epreuve : Raconte ta rencontre avec le grand prêtre.


  • Maire de Sen’tsura (0/1) : Il a un certain pouvoir sur la ville de Sen'tsura, nottamment pour l'administration, la gestion des fonds de la ville, et l'agrandissement de celle ci. C'est une personne riche, élue pour 10 ans, mais qui doit désormais rendre des comptes à Aile Ténébreuse.
    Epreuve : Raconte comment tu as convaincu Aile Ténébreuse de ne pas t'avoir tué.


  • Grand archiviste de la cité oubliée (0/1) :VonLuar, possède une cité abritant une immense bibliothèque où les oeuvres les plus anciennes et improbable se côtoient dont le grand archiviste est le responsable.
    Epreuve : Raconte pourquoi tu es à ce poste et tes sentiments envers les livres.


  • Dirigeant de la montagne (0/3) : Le gouvernement de la montagne est entièrement démocratique, chaque année les créatures peuplant l'endroit (nain majoritairement) élite trois représentants pour les guider et s'occuper des affaires de l'état.
    Epreuve : Raconte ton élection et comment tu as dévoilé la triche d'un de tes adversaires.


  • Conseiller de la reine des elfes. (1/1) : (Datar Conseil la reine aussi bien dans la gestion territorial que militairement. Bien qu'il est une grande influence elle est la seule à pouvoir prendre des décisions importantes. Réservé aux elfes.
    Epreuve : Raconte comment tu as réussis à obtenir la confiance de la reine.


  • Chambellan (0/1)Elu par les habitants du Feu les plus aisés, il est le représentant officiel du pays du Feu, et la seule autorité véritablement reconnue par les habitants de la nation"
    Epreuve : "Raconte ton ascension au pouvoir et tes premières directives pour le pays du Feu

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Postes libres Sand-g10Dim 21 Avr - 9:48
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Qui je suis ? En quoi cela peut il bien vous intéresser ? Vous le saurez bien assez tôt… Enfin puisque vous insistez… Lisez d'abord ceci. Ce petit texte écris par un vieil homme avec qui j'ai un jour fait un bout de chemin vous renseignera sans doute plus sur moi que moi-même me pourrais-je...

La femme aux deux visages. Voilà comment beaucoup la surnomme. Pourquoi ? Allez donc lui demander et vous saurez… à moins que dans sa perpétuelle volonté de ne rien laisser paraitre et de ce méfier de tout, elle ne vous révèle uniquement celui réservé à ceux qu’elle nomme ses ennemis et qui pour vous et moi ce révèlent être de simple inconnus…
Froide, calculatrice, manipulatrice, belliqueuse, cynique et désabusée, le rempart qu’elle dresse entre elle est le monde fait de cette jeune femme aux allures téméraires une redoutable rivale et un intercesseur du mal absolument hors pair préférant blesser par anticipation et ainsi éviter toute trahison. Toutefois, qui ne possède pas, même refoulé, une part d’humanité ? En effet, si notre belle amie par son tempérament de feu givré fait preuve d’autant de sympathie qu’un bloque de granite, elle cache en réalité une âme douce et attentionnée. Alors pourquoi ne pas en faire profiter la foule me direz vous ? Et bien je vais vous dire pourquoi… La vie lui apprit que le bien ne triomphé que rarement. En effet, autrefois pleine d’idéaux et de rêves de paix, la jeune femme a comprit à ses dépends que le monde, cruel et perfide, ne fait de cadeaux à personne et, pire encore, que tout a un prix ! Face à cette dure réalité, l’enfant joyeuse qu’elle était se renferma sur elle-même. N’accordant dès lors sa confiance et son aide qu’à une population infime, que l’on pourrait presque comparer à un groupe de sectateur, elle a enfouit depuis longtemps, voir même oublié, son amour de la justice ainsi que la mélodie des rires de son cœur afin de le rendre calculateur et distant. Pleine d'interrogations et d'oppositions personnels, elle n’est donc pas du genre à donner sa confiance facilement. Néanmoins, si par je ne sais quel miracle il vous arrivez de la conquérir, alors sachez que vous aurez gagné ses faveurs pour le restant de vos jours. A moins bien sure que vous ne commettez l’irréparable… au quel cas un châtiment, que je ne préfère ici décrire, risque bien de s’abattre sur vous ! Néanmoins, quelque soit le lien que vous entretiendrez avec elle, vous pourrez facilement reconnaitre ses poches. En effet, à leur contact, la femme de neige semble fondre en laissant paraitre ses émotions. Mais ne nous affolons pas car ce n’est pas à un torrent d’amour et de joie que vous assisterez mais plutôt à quelques hochements de têtes et sourires en coin.
Néanmoins, maligne, intelligente, réfléchie, calme, sérieuse, perfectionniste, rusée, sure d’elle et méticuleuse, elle saura vous faire croire ce qu’elle souhaite ou même prétendre au titre d’amie. Mais ne vous y trompez pas car vous avez devant vous une manipulatrice et séductrice accomplie ! De plus, extrêmement vigilante elle en devient parfois, à l’image du monde, sournoise et cruelle. Alors… faites dont attention à ses multiples filés… Parallèlement, elle connait ses qualités, qu'elle se plait à exhiber, comme ses défauts, tel qu’une certaine impuissance ou de nombreuses contradictions, qu’elle enterre au plus profond d’elle-même.
Par ailleurs, sa grande fierté devient souvent un défaut. Se refusant à s’abaisser ou reconnaître ses tords, elle a parfois un regard hautin. De plus, têtue, elle butte souvent sur ses convictions et ne laisse pas le choix aux autres. Mais son entêtement et sa force de caractère peuvent également se révéler bénéfiques. Et n’oubliez jamais qu’elle n’est pas de ceux à avoir froid aux yeux ou choisissant de se cacher lors de problèmes ! Car voyez-vous, elle a déjà donné… De plus, extrêmement stricte et d’une fermeté à tout égale, en ce qui concerne les autres, elle possède parfois un esprit des plus étriqué… Ainsi son caractère aura tôt fait d’en refroidir plus d’un, ce qui n’est pour lui déplaire ! En effet, connaissez-vous un meilleur moyen de conserver la liberté que la solitude ? Sans personne, pas besoins de compromis ! Ainsi notre jeune assassin, a fait le choix de tourner le dos à tous liens potentiels de façon à briser ses chaines trop encombrantes pour son petit confort. Néanmoins, tout comme elle le sait, tout à un prix. Or celui de la solitude n’est autre qu’un vide profond l’envahissant peu à peu. Mais chut ! Car, je vous le répète, elle aime montrer ses avantages mais fait taire quiconque désignant l’un de ses défauts et cela à tel point qu’elle a fait le choix ultime de faire taire ses propres envies de camaraderie.
Outre son fort caractère, cette jeune femme possède de grandes capacités de raisonnement et de compréhension rapide accompagnées d’un sang-froid sans limite et d’un esprit critique à faire pleurer les meilleurs savants. Parallèlement, elle connaît une grande capacité d’adaptation aux diverses situations et apprend plus vite que la moyenne grâce à une persévérance et un acharnement à toutes épreuves. Néanmoins, son côté négatif prenant souvent le dessus, elle peut se montrer horriblement déprimante et cela malgré son jeune âge. Enfin, elle peut se dévoiler aussi patiente qu'impatiente : tout dépend de vous et de sa journée. Alors un petit conseil : ne l’énervait pas où il vous en contera…
Pour ce qui est de ces gouts, elle aime rester à contempler la nature et ses habitants. De plus, elle possède de forts penchants pour la musique, l’écriture et les poisons. Ainsi, tout ce qui est naturel lui paraît légitime et elle l’apprécie et, l’observation, l’écoute, la solitude et le recueillement sont des activités auxquelles elle se livre régulièrement et qu’elle affectionne particulièrement. Toutefois, aimant se battre dans tous les domaines, de manière à se prouver ses capacités, et ne reculant devant rien, elle pratique de nombreux sports de combats en plus de ses études sécrètes de musiques.
Les qualités qu’elle préfère sont la sincérité, la réussite, l’intelligence, la capacité de déduction rapide, la compréhension et la discrétion ainsi que la maturité, mais elle apprécie les enfants plus que les adultes qu'elle juge pour la plupart corrompus par la vie... Au contraire, elle hait la trahison, la lâcheté, les hypocrites, le sadisme, le mensonge qu’elle pratique toutefois régulièrement, l’alcoolisme, la faiblesse et les idéaux qui sont pour elle des voiles de la réalité. De plus, elle voit la mort comme une délivrance mais est totalement opposé aux suicides, qui sont pour elle la négation de la mémoire des innocents disparus. Pour finir, elle hait les sentiments trop voyants et les sourires sans intérêts qu’elle juge inappropriés et ne sait comment réagir face à la gentillesse, la bonté et la serviabilité qui la mettent mal à l’aise : admirant secrètement ce genre d’individus elle ne peut toutefois les apprécier réellement et ressent jalousie et embarras face à ces choses qu’elle ne peut comprendre car ne sont à ses yeux que le préambule de futurs ennuis. De la même manière la présence de femmes la gêne souvent car elle ne sait comment réagir face à ces êtres jouant la douceur pendant que le rapprochement avec des hommes lui rappelle se qu’elle a un jour perdue ou subit.
Mais il ne faut pas non plus oublier que tous, notre belle possèdent quelques peurs et rêves que j’ai donc vous citer. Mais rassurez-vous ceux-ci n’ont vraiment rien d’extraordinaire. En effet, les seuls rêves de notre amie sont d’un jour pouvoir vivre de manière naturelle aux côtés de son familier, de son défunt époux ainsi que de son défunt frère d’arme. De la même manière, ces craintes sont donc de ne jamais voir ce rêve se réaliser et, comme tous ceux l’ayant un jour contre leurs grès étés, de redevenir esclave.
Vous l’aurez compris, notre jeune femme aussi énigmatique que distance et montrant clairement son mépris d’autrui, est un mur de marbre en apparence insurmontable. Toutefois, les rares capables de voler plus haut que notre muraille, ou de creuser bien profondément, auront l’agréable surprise de découvrir un être attentionnée et dotée de sentiments étant malheureusement incroyablement bien refoulés…
Notre femme aux deux visages est donc capable du pire comme du meilleur et cela pour votre plus grand malheur…

Et voilà... plutôt perspicace ce vieil hermine... Enfin, je n'aime pas franchement être passive donc, pour votre plus grand malheur, voilà quelques informations supplémentaires...
Je suis une belle femme et une parfaite séductrice, je le sais et je m’en sers. Je suis intelligente et est un esprit de déduction ne dormant jamais. Je passe le plus clair de ma vie à observer mon entourage pour mieux cerner le monde et pouvoir le plier à ma volonté. Je me fiche des sentiments des autres et même les miens me laisse distant car je n’aime pas qu’on s’apitoie sur son sort ou que l’on agisse déraisonnablement pour des sentiments de passade. J’ai un jour connu l’amour ou et à deux reprises de véritables amitiés qui, pour deux d’entre sur trois, se sont envolés et franchement : cela ne me manque pas. Pensez si vous le souhaitez que je m’enferme dans ma carapace et ne connait pas le vrai bonheur mais je préfère pour ma part hausser les épaules en me disant que les sentiments mènent à la niaiserie et à une vie incontrôlable. Hors j’aime tout contrôler et je hais les surprises. De la même façon la pitié me donne la nausée et l’empathie m’est incompréhensible.
Mon visage est sans cesse de marbre et ne s’illumine que pour mieux charmer ou face à la détresse de ceux que je me plais à malmener. Je vous mets d’ailleurs au défi de m’amuser autrement qu’à vos dépend… Je n’ai pas un cœur d’or mais je sais être généreux. Bien sûr pas en donnant de ma personne, mais je partage sans peine mes richesses matériels car, si j’ai longtemps souhaitez les posséder, je sais aujourd’hui qu’elles n’apportent véritablement pas grand-chose. Mon comportement en rebutera donc plus d’un, et ils auront bien raison, mais si vous vous montrez aussi pragmatique que moi alors vous saurez comment tirez profit d’une alliance.
On me dit narcissique, orgueilleuse, manipulatrice, égoïste, égocentrique et je ne le nierais pas. Oui je possède tous ces défauts mais après tout qui n’en a pas ? Surement pas vous et votre curiosité mal placée… Je n’aime pas qu’on me prenne la tête et j’aime être maitre de moi-même. Je suis la seule à pouvoir me donner des ordres et je n’hésite pas à mordre pour conserver ce droit. Bien que physiquement forte et à une époque socialement puissante, je sais que d’autre le sont plus encore et c’est pourquoi mon arme principale reste et restera toujours ma tête ! Je sais comment parvenir à mes fins et je n’ai pas le moindre remords à appliquer ces techniques. Je le répète, je suis une calculatrice froide et distante mais si vous avez un jour le plaisir de me plaire alors croyez moi je saurais faire de vous quelqu’un. Enfin, si vous êtes prêt à vous battre bien sûr… car oui je n’ai pas pour habitude de m’encombrer de parasites n’étant pas près à tout pour parvenir au sommet ou se permettant d’abandonner au moindre obstacle. Je sais pousser les gens vers le meilleur d’eux-mêmes mais je ne le fais que si l’envie m’en prend et que leur voit un réel potentiel.
Et croyais moi : je suis la meilleure pour voir les capacités de chacun et devinez quoi : j’aime ça. Mais plus encore ce que j’aime est relever les défis. Défaire mes rivaux est ainsi l’une de mes grandes passion mais je prends toujours garde à en garder un ou deux en réserve car je hais l’ennuie et ne plus avoir personne à affronter serait véritablement mortel !
Je me passionne pour beaucoup de chose telle que la musique, les arts martiaux, la mode, l’histoire, les poisons, la lecture, la contemplation de la nature et les voyages mais la chose que j’aime le plus au monde est de dénicher de pauvres hommes et femmes qui se révèlent être des virtuoses dans leur domaine afin de les mener au sommet. Pourquoi ? Certains psychologues vous direz sans doute que je suis en perpétuel conflit avec ma propre histoire et que je veux prendre ma revanche sur le monde mais franchement je pense simplement que cela m’amuse.
Je n’aime pas les gens sans cesse heureux et j’aime les passés compliqués. Vous ne me verrez ainsi que rarement entouré d’individus ayant connus une vie rose. En effet je possède une morbide passion pour les êtres psychologiquement torturés mais ayant la force de continuer leur route.
Vous l’aurez compris je n’aime pas la simplicité et le vide, je me plais à relever de nouveaux défis jour après jour et je pense valoir mieux que vous !
Des questions ?








Physique

Je ne suis pas très doué pour me décrire. En effet, le physique m'a toujours beaucoup appris sur les gens mais ne m'a jamais réellement importé et je n'ai donc jamais été très doué avec lui... Le mien ne faisant pas exception à cette règle...
Aussi, je vais plutôt vous faire lire ceci. Cette lettre a été écrite, il y a déjà quelques années de cela, par celui qui était comme mon frère. Bien sur il aura enjoliver plusieurs choses... je n'ai à mon souvenir jamais soulever une armée ! Toutefois... je dois bien reconnaitre que la description, bien que très peu flatteuse car mettant bien trop en avant mes inconvénient de femme, y étant faite est assez proche de la réalité...

Elle était belle.

Venant tout juste de me réveiller, je roulais sur le flan du lit afin d’observer la femme devant moi. Occupé à remplir scrupuleusement son futur bain à l’aide d’un ample vase d’eau chaude, elle était accroupit devant une petite baignoire en me tournant le dos. Je choisis donc de me rapprocher. M’entendant, elle se redressa et me fit fasse étonnée de me voir déjà réveillé. Nue devant moi elle avait fière allure. Le jour se levant tout juste par la fenêtre derrière elle, faisait apparaitre une douce lumière rougeoyante découpant avec grâce sa superbe silhouette. Grande et selve, sa fine taille et ses longues gambes me donnèrent envi de la prendre dans mes bras de manière à la protéger du monde. Néanmoins, ses muscles biens dessinés et saillants me rappelèrent bien vite que cette femme n’était en rien chétive et sans défense. En effet, on pouvait clairement apercevoir les muscles perçant ses mollets, cuisses et bras qui laissaient entrevoir de délicieuses petites rondeurs fermes et féminines. Un petit claquement de langue de sa part détacha alors mon regard de sa musculature et me fit lui sourire. Voyant donc que je ne voulais rien de particulier, elle se détourna de moi afin de reprendre sa tache puis d’entrer dans le délicieux liquide où son corps recouvert de cette incroyable peau faite d’écailles si fines que l’on jurerait de la soie ; pale aux endroits non exposés au soleil et cuivré au niveau des avant bras, du coup et du visage ; sembla se perdre de plaisir. Je pus ainsi distinguer deux fesses parfaitement fermes et rebondies, et surmontée d'une longue queue de peau, qui s’assirent délicatement dans la baignoire qui cacha alors le bas de son corps à ma vue. Ne pouvant dès lors ne distinguer que le haut de son corps, je m’approchai et m’agenouillais près d’elle afin de lui proposer mon aide. L’acceptant avec joie, elle me tendit le savon afin que je puisse lui laver la tête chose qu’elle m’avait un jour avoué détester faire. Me demandant comment diable l’on pouvait ne pas apprécier le délicat toucher de sa chevelure, je me rapprochais encore un peu pour accomplir mon ouvrage. Arrivant au milieu de ses omoplates encore tendues par le stress de notre dernier voyage, ses boucles parfaites semblèrent me supplier de les délivrer de leur longue tresse poussiéreuse. Ses cheveux étaient donc bouclés et possédaient une couleur auburn tendant vers un agréable et doux brun brillant et s’emplissant de légers reflets or à la lueur du soleil levant traversant la fenêtre entre ouverte. Déliant donc cette superbe crinière, je m’activais à la savonner et la remonter en un large chignon de manière à pouvoir dégager ses fines épaules et douces omoplates, chacune marquées d'une large marque rouge, qu’il faudrait ensuite à leurs tours nettoyer.
Tout en accomplissant sereinement cela, je continua à contempler la maitresse des ces merveilles. Celle-ci, une gambe sortie de l’eau et reposant sur le rebord de la baignoire, s’activait désormais à frotter ses petits pieds devenus noirs par le voyage à l’aide de fines mains. Mon regard continuant son chemin, il remonta le long de son corps qui, même au travers de l’eau ayant déjà perdue de sa clarté, mérité l’admiration. J’arrêtai un instant mes yeux sur une fine et récente cicatrice barrant son ventre plat et s’étendant jusqu’au bas de son bassin. Cherchant un instant dans ma mémoire de quand datait cette marque, je me rappelai bien vite l’affrontement nous ayant opposé à ce conte et ses hommes ayant refusé de nous payer. Souriant au souvenir de la réaction de ma chère, mes yeux reprirent leur course.
Mais sursautant alors en apercevant sa délicate poitrine qui, bien que souvent entravé par de larges bandages, avaient ces derniers temps fort bien murie et laissait désormais rêveur n’importe quel homme la rencontrant, je détournais vivement le regard en me sermonnant et essayant de cacher mon rougissement. Comment pouvais me montrer aussi bas !? Elle me faisait confiance et je la trahissais en l’imaginant dans mon lit… cela était inacceptable ! D’autant plus qu’elle ne savait rien des sentiments que j’entretenais pour elle et il était donc impensable à ses yeux de voir en son compagnon de toujours autre chose qu’un ami sincère. Plein de mes honteuses pensées, je réalisai tout à coup avoir interrompu mon lavage. Jurant entre mes dents, je relevais les yeux de manière à faire face à son regard inquiet se demandant d’où venaient mes brutales « pauses » se faisant de plus en plus fréquent ces derniers temps. La rassurant d’un mince sourire, je me perdis dans l’admiration que m’apportait son visage digne des plus belles poupées de porcelaines en m’amusant des souvenirs de ses plaintes face à son coté poupon qu’elle ne parvenait pas toujours à cacher. En effet, ses lèvres pulpeuses et couleurs framboise ne peuvent que donner envie de les effleurer du bout des doigts. Ainsi, afin de ne pas se faire trahir par sa bouche, elle s’obstine la plupart du temps à laisser à ses exquises lèvres closes en ne les laisser afficher temps que des sourires narquois, ironiques ou sadiques. A moins bien sur qu’à la manière d’un fauve elle ne crache son mépris en faisant bien apparaitre ses canines des plus pointues… Néanmoins, bien qu’elle haïsse la féminité et la faiblesse dans leurs ensembles et cherche donc à effacer les siennes, il lui arrive parfois de soumettre ses douces lèvres à la formation d’un sourire sensuel et prometteur qui ne sera pas sans vous donner quelques idées. Toutefois, si la présence de véritable sourire joyeux voir aimant est bien rare chez celle que j’aime en secret, leur effet est incontestable et transforme son visage en un cercle de tendresse et d’amour. Malheureusement, c’était à cet instant précis encore un autre type d’expression qui m’était affiché. En effet, soucieuse de mon bien être et de ma bonne santé, elles se montraient désormais inquiète. Remontant ensuite mon regard je perçus son petit nez parfaitement dessiné et ses pommettes roses me rappelant une fois encore les jolies petites poupées de cires. A cet idée, mes propres lèvres se serrèrent en expriment mon désaccord face à l’obsession qu’elle entretenait à rendre son apparence la plus froide possible afin de faire croire qu’elle n’était que femme sans scrupule. De plus, je ne parvenais décidément pas à comprendre ce qui l’horrifier dans son propre visage et était bien heureux de constater que toute cette obsession n’était qu’une façade pour le reste du monde qu’elle ne me servait à moi pas.

Heureux face à cette idée, je continuai ma progression et me perdis alors au sein de l’infini de son regard. Couleur mi-chocolat mi-bronze, ses yeux de félin, encadrés de longs et épais cils noirs, possédaient la même teinte que ses mèches bouclés et étaient eux aussi parcourus de doux éclaircis or. Mais la force de ce regard ne résidait pas seulement dans leur couleur. En effet, c’était principalement la force de son caractère que l’on y distingué. Cette force ayant fait de cette simple femme une guerrière capable de vaincre la plupart des hommes faisant plus de deux fois sa carrure, une espionne capable de doubler tout ceux se trouvant sur son chemin, une assassin capable d’attendre des heures durant le meilleur instant pour prendre le dernier souffle de sa victime, une traqueuse capable de parcourir des kilomètres à la poursuite de sa proie sans s’essouffler, une chef capable de rassembler des hommes n’ayant aucun intérêts communs part la seule force de ses paroles et convictions, une courtisane capable de faire tourner la tête du plus inflexible des eunuques, une stratège capable d’élaborer la chute d’une armée et enfin une mère, sœur et amie capable de faire retrouver espoir et sourire d’un simple regard.

Oh elle était belle revêtue de son armure, tenant son épée et étant envahit de courage et de hargne ; elle était belle enveloppé dans sa cape noire et ayant un regard de faucon près à fondre sur sa proie ; elle était belle recouverte de doux tissus de soie et assise avec la nonchalance des courtisane…
Et pourtant c’était ici qu’elle était la plus belle. Loin de tous ces actes, pensées et caractères étant des part d’elle mais ne la reflétant jamais dans son ensemble. Au contraire, nue ici et maintenant elle ne mentait plus sur elle-même et c’était dans toute sa simplicité autant que dans sa complexité qu’elle apparaissait. Envahit de fierté à l’idée d’être à ses cotés, je laissai derrière moi mes précédents remords et la pris dans mes bras.

Ses douces boucles pleines de mousses tombèrent sur mon épaule pendant que la chaleur de sa joue se perdit dans mon coup. Ressentant mon amour, elle ne se retira pas et s’appuya contre moi en me laissant savourer cet instant de bonheur. Puis, à contre cœur, je fini par la relâcher. Là, elle se redressa et me fit de nouveau face. Me déposant un tendre et délicat baisé sur la joue, elle reprit sa toilette sans un mot. Elle n’avait rien dit mais cela aurait été inutile car je savais. Je savais que pour elle je ne serais jamais que son frère d’arme. Celui qu’elle aimait plus que tout mais dont elle ne ferait jamais son amant. J’aurais certes du m’en réjouir… En effet, elle est de ces femmes qui ne prennent dans leur lit que les hommes qu’elles souhaitent un jour d’épouiller et pour qui elles n’ont que bien peu de respect. Pourtant, je me sentis lourd. Lourd des regrets d’un amour impossible et pourtant si proche.

Qu’elle était belle. Dans toute sa splendeur, je la contemplai une dernière fois avant de me redresser et de sortir. Lançant alors un dernier regard vers elle, je sortis le cœur serré.
Elle était belle, tout simplement belle. Sans aucun superflues, elle était belle et à mes yeux le plus belle des femmes.

Capacités

Arme :
Outre mes éternels poisons, couteaux de lancés, coupes gorges et autres instruments propres à ma profession, je possède trois lames qui me sont chères : Chaos, Libertine et Eternity.
La première est une épée bâtarde assez longue et large, d’environ 1m20, à la lame noire et au manche couleur argent mate. Faite dans d’un étrange matériau venu tout droit des volcans, elle se voit parcourut de centaines de petites cénures. Par son poids importants et sa matière des moins nobles, mais également des plus puissantes, cette arme est extraordinairement inconfortable et difficile d’utilisation. Toutefois, si comme moi vous êtes parvenue à la dompter, alors sachez que rien ne l’arrêtera ou ne la brisera…
La deuxième est elle aussi une épée bâtarde mais, cette fois, de courte taille et fine puisqu’elle ne mesure que 50 centimètres. Taillée dans du cristal pure, sa lame est transparente, parcourut de différents motifs tribaux en l’honneur de la Terre Mère et aussi résistante que tranchante. A l’inverse, son manche étant fait d’argent, celui-ci est des plus agréable à tenir et extrêmement délicat. Cette arme est donc d’une grande finesse et beauté ainsi que très facilement maniable mais, également, des plus mortelle.
Enfin, la troisième et dernière de mes précieuses lames, est un long et fin poignard au manche d’onyx, incrustée de petites améthystes en hommage à Nayris et à la lame d’un métal mettant inconnu. Extrêmement discrète, cette petite lame se révèle être la meilleure amie des assassin et incroyablement pratique ou simple à dissimulé.

Pouvoirs :
Mon pouvoir, comme tout ceux de mon espèce, est de jouer avec l'esprit des gens. Aussi je me suis spécialisée dans se que je nomme "l’illusion télépathique" que je n'utilise toutefois quand cas d'extrême nécessitée... Vous allez bientôt comprendre pourquoi...
En effet, ce pouvoir se compose de deux grandes facettes et, bien qu’il puisse paraitre ultime, comporte de nombreux risques. La première de ces facettes, concernant la télépathie basique, me permet de discourir par la pensée et de rechercher des informations dans votre subconscient à votre insu ou contre votre volonté. De plus, ce pouvoir peux convaincre votre esprit de n’importe qu’elle chose ou bloquer votre esprit durant un certain temps. Par exemple, je peux vous faire faire une chose contre votre grès en vous persuadant que c’est la bonne voix. Vous entendez alors une douce mélodie et vous voyez incapable de refuser mon ordre. Malheureusement, ce pouvoir comporte un grand inconvénient : il me faudra plusieurs jours pour ressortir, extrêmement affaibli, de votre esprit.
La seconde facette, concernant les illusions, offre le pouvoir de crée n'importe quelle illusion. Ainsi, ce pouvoir relevant du psychisme, modifie la vision des êtres entourant la jeune femme. Modifiant la vérité, je me voit capable de transformer ou supprimer les lieux vous entourant, voir d’y ajouter des éléments. Par exemple une pièce noire peut, à vos yeux, devenir une verdoyante prairie ou une avalanche vous submergeant ou encore un simple arbre peut devenir un redoutable geôlier. De la même manière, je suis capable de corrompre votre esprit jusqu'à lui faire croire à votre corps qu'il est en danger ou, au contraire, en bonne santé. Ainsi, elle pourra projeter votre esprit au milieu de l'océan et faire croire à votre corps qu'il se noie réellement. Ainsi vous succomberez face à une simple illusion. Néanmoins cette pratique me fait prendre le risque de rester coincé à jamais dans mon univers de fiction. De plus, ce genres de pouvoirs est fortement déconseiller en plein combat du fait que je me retrouverais physiquement sans défense...
Vous comprenez désormais pourquoi je préfère de loin la "magie" d'une bonne lame !

Familier :
J’ai pour compagnon mon familier. Celui-ci est un petit dragon à poil long du nom de Hiro qui possède comme tout pouvoir un cœur en or et la capacité de se rendre invisible durant quelques secondes.
- physique : cet adorable petit dragon pourrait être comparait à un gros chat ailé. En effet, du haut de ses 15 centimètres il possède la même forme de corps pouvant se tordre et prendre des poses incongrues, la même grosse queue touffue se balançant inlassablement de tous côtés, les mêmes grands yeux couleurs or et fendus en leur centres, les mêmes grosses pattes de velours vous agrippant avec ennui et enfin les mêmes adorables petites oreilles en pointes que nos félins de salon. Contrairement à ces derniers, il est néanmoins doté de deux minuscules cornes en prolongement de ses yeux et d’une paire d’ailes faites du même poil noir de geai que son pelage.
- caractère : l’animal possède un cœur d’or. Toujours bienveillant et tel un éternel enfant, il aime s’amuser et rendre service. Ainsi, alors que sa compagne ne vous adressera sans doute pas le moindre regard et encore moins une parole aimable, lui se plaira à voleté autour de vous ou à vous fixé de ses grands yeux qu’il refermera parfois d’un air d’incompréhension s’il vous arrivait de ne pas rire avec lui. Mais ne vous y trompez pas pour autant : si le petit Hiro est ce que certain nomme tendrement un « amour », il reste évidemment un dragon capable de tuer et acceptant plutôt mal la critique…

Artefact magique :
Je n'en possède actuellement aucun.

Autre :
Il peu être important de préciser que je possède une mémoire photographique. Comme le dit son nom, ma mémoire photographique me permet de revoir n’importe quelle scène, objet, personne, ou parole lui étant un jour passée devant les yeux. Des images s’imposent à ses yeux lorsqu’elle ‘remonte le cours du temps’ par pensées. Fonctionnant tel un film, les images se superposent et zooment peu à peu jusqu’à la pensée recherchée.
Ah et j'allais oublié de vous préciser mais je possède deux affreux tics. Le premier est de me mordre les lèvres pour un oui ou pour un non et le second est de ressentir un irrésistible besoin de tuer au moins une fois tous les quinze jours. Et bien quoi ? Pourquoi me regardez vous comme ça ? Qu'ai je encore dis de si choquant ?



Histoire



J'ai un petit problème : en voulant poster la moitié de mon histoire, un message de longueur est apparut. Du coup je vais poster mon histoire à la suite mais pourriez vous déplacer le post pour qu'il apparaisse avant les messages des autres membres ? (au passage merci pour l’accueil ^^)








Dans la vraie vie


Âge :
J'ai entre 22 et 23 ans (le mystère reste entier...).

Comment avez-vous connu le forum ?
Il me semble par le top des forums rpg de forumactif.

Avez-vous déjà fréquenté d'autre forum, si oui lesquels ?
Oui beaucoup. Mais je ne me souviens pour la plupart pas des noms car c'était il y a un moment. En gros j'ai été sur des forums rpg de mes 14 ans à 18 ans, est totalement arrêté jusqu'à mes 21 ans, est repris deux mois et est vus tous les forums coulés (ce n'était que des nouveaux mais ça m'a quelque peu dégouté) donc est ré-arêté. Me voilà donc pour retenter l'expérience en espérant que cette fois le forum marche ^^

Vos passions :
Imaginer des histoires (autant vous le dire tout de suite quand je ne suis pas motiver, je suis une fainéante donc je ne mettrais pas écrire), embêter mon frère, ma soeur et mes amis, surfer sur internet pour ne rien faire, les voyages (je n'en ai pas fais beaucoup hors de la France mais je compte bien y remédier dès que possible *0*), j'adore blablater de tout et de rien (juste pour le plaisir d'échanger quoi), j'aime me balader et sortir entre amis (en même temps qui n'aime pas), j'écoute souvent de la musique en graphant mais généralement les gens de connaissent ni mes groupes (de rock japonais) ni mes orientations graphiques (des images fantasy), j'aime me poser tranquillou après une bonne soirée entre potes (même si du coup je commence à être en grand manque de sommeil @.@), j'aime... encore pleins d'autres trucs mais tout ça commence à être long donc... on verra donc le reste plus tard ^^

Que pensez-vous de Terra Mystica ? Avez-vous des suggestions pour l'améliorer ?
Heu... ce que j'en pense là comme ça sans y avoir encore joué ?
Je dirais que le forum à l'air sympa (si non je ne serais pas là me direz vous ^^") et actif mais que qui m'a le plus attiré n'est pas le contexte (en soi il ressemble à beaucoup) mais la façon dont vous le mettez en place. Les points sont une bonne idée, la mort et la résurrection est géniale (

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« Ce n’est pas ce que tu subis qui fait de ta vie une aventure mais la manière dont tu la raconte. »


La plupart des histoires commencent mals et finissent bien. Pourquoi ? Simplement parce que personne ne s’intéresse aux histoires sans mésaventures mais que tous espèrent secrètement que le personnage qu’ils suivent finisse dans les meilleures conditions. Car après tout, qui a envie de voir celui en qui il s’est identifié et dans lequel il a placé bon nombre de ses espoirs et rêves être détruit !? Néanmoins, ce n’est pas ce genre d’histoire que je vais ici vous compter. En effet, ce récit, commençant dans les meilleures conditions, n’a aucun réel intérêt pour des spectateurs en soif d’aventures ! De plus, notre héroïne n’ayant malheureusement pas accès à un « happy end » faisant pleurer les adolescentes ou une fin héroïque emballant les jeunes garçons, elle ne semble rien possédait qui vaille la peine de s’y intéresser. Par ailleurs, aucunes aventures ou véritables tragédies ne toucha notre dulcinée au court de ses premières années. Alors pourquoi écrire sur elle me direz-vous ? Tout simplement parce qu’il peut parfois être bon de remonter aux sources. Or, notre brillante jeune femme se trouve être la parfaite représentation de l’un des plus grand maux, ou trait selon votre taux de cynisme, de l’humanité… l’Abandon…
Ce n’est donc pas par une nuit sombre que notre personnage vient au monde, mais lors d’un bel après-midi ensoleillé qui marqua le début de longues années paisibles.
Fille unique, elle vécu avec ses parents jusqu’à l’âge de 15 ans. Heureuse, elle eut la chance de posséder des parents aimant qui, part leur bonne entente et leur situation stable, ne connurent aucun des désagréments de la vie. La fillette se plut courir durant les longes promenades familiales aux cotés de son fidèle labrador du nom de Tifou. Elle aima poser sa petite frimousse brune sur la grande table de la salle à manger afin regarder son père construire ses maquettes de bateaux pour ensuite s’exclamer très fièrement devant sa femme. Et plus encore, elle adora retenir ses rires dans ses petites mains roses lorsque sa mère répondait à son père d’un ton ironique qu’il était « merveilleusement fort car il fallait bien être un surhomme pour réussir pareil exploit et que face à un tel être elle ne pouvait que s’agenouiller et lui laisser la charge de toutes les taches ménagères demandant elles aussi des compétences hors du commun ». Par la suite, elle se plut grandement lors de son passage à l’école. Aimant apprendre, elle s’amusa à réciter ses leçons consciencieusement apprises à ses parents en espérant qu’encore une fois son père l’a soulèverait très haut dans le ciel pour la féliciter. Enfin, elle se plut à apprendre la conception de multiples gâteaux au chocolat, faire les boutiques dans le village voisin, aller à la fête du printemps pour chiper quelques fruits puis admirer on ne sait quel bel musicien passant là pour gagner quelques pièces, découvrir d’innombrables manières de se vêtir afin de s’embellir plus encore, ricaner sur le beau voisin qui semblait tellement chercher à la charmer et toutes sortes d’autres choses avec ses deux grandes amies Sisi et Elisabeth. Toutefois, ce qu’elle retient comme les meilleurs instants de son enfance fut sans nul doute de s’essayer aux arts des armes aux côtés de son père ancien soldat et de ses compagnons d’armes habitant le village. Contemplant d’abord divers entrainements de soldat, installée sur les genoux de sa mère durant sa petite enfance, elle ne comprit pas dès le premier jour tout ce qui pouvait se dire ou se faire mais trouva immédiatement tout cela incroyablement classe et tomba vite sous les charmes du superbe chevalier faisant régner justice et sécurité du bout de son épée. Ainsi, si beaucoup de petites filles s’amusent à jouer à la poupée, notre petite se plut à taper chaque meuble l’entourant du bout de son petit glaive de bois en déclarant très solennellement toute sorte de choses. C’est de cette manière qu’il fut régulièrement possible pour le voisinage d’entendre s’élever de la petite chaumière de petites phrases tel que « monsieur papa, pour ne pas avoir aidé madame maman, ici présente, à faire la cuisine, je vous condamne à trois jours de vaisselle forcé ou je serais contrainte de vous assénez quelques coups d’estocs » ou encore « madame maman, pour avoir oublié d’acheter à Tifou un nouveau jouet, je vous condamne à la lourde peine de ma faire deux gâteaux par jour » suivit de petits pas accompagnés de rires joyeux courant pour échapper aux embrassades parentales. Ainsi, notre charmante petite Amilias avait choisi sa carrière. Elle serait chevalier ! Ou du moins c’est ce qu’elle pensait jusqu’au jour où elle découvrit que ces pauvres créatures passaient le plus clair de leur temps assit dans leurs grands châteaux à écouter les autres parler. Non, elle ne pouvait passer sa vie les fesses écrasées sur une chaise ! Bien décidé à être au beau milieu de l’action, la vérité lui apparut simplement. Il lui suffisait de devenir mercenaire itinérante. Rayonnante, elle s’imagina alors bouger dans tous les sens pendant qu’une assemblait toute entière n’avaient d’yeux que pour elle. Ce serait un peu comme durant ses cours de danse : elle ferait de gracieux mouvements exprimant d’incroyables pas pendant que la foule muette d’admiration retenait sa respiration de peur de briser l’enchantement. Troquant donc son armure pour un bel ensemble noir, elle s’entraina des journées entières à défendre les causes de tous ceux ce présentant à elle. De ce fait, elle en vient à hurler les droits de la famille Oiseau habitant sur le bord de sa fenêtre ou expliquer en quoi ce bon vieux Tifou, fidèle allié durant ses répétitions, n’était pas coupable dans le meurtre du gigot.
Mais les années passèrent et ce qui devait arriver arriva… Car les clans Amilias étaient en guerres et nul n’aurait put éviter l’inévitable… Vous, pauvres lecteurs, avez sans doute hâte de voir le malheur tomber sur les frêles épaules de cette enfant puis de voir comment tout cela mènera enfin à une fin magistrale… Mais je vous le répète se n’est pas ce genre d’histoire qu’il vous est ici conté. Car la notre commence bien mais finie bien mal… En effet, suite au funeste jour que je vais désormais vous narrer, notre héroïne devint alors la main des mauvais et plus jamais on ne revit le sourire innocent de la fillette à l’épée...



« Lorsque l'amour m'a rejetée, c'est la cruauté qui m'a prise en pitié. »Jacqueline Carey


Mais je vais laisser notre belle vous contez ce passage de son existence. En effet, ce funeste jour étant celui l’ayant le plus marqué, il est mieux que vous l’entendiez de sa bouche…

C'est durant une douce et belle matinée de mon quinzième printemps que l'horreur s'abattit sur nous. Pourquoi ? Notre peuple étant alors en guerre et ma mère ayant changé de clan par amour pour mon père s’était, semble t-il, fait quelques puissants ennemis.
Je ne sus jamais ce qui s'était réellement déroulés lors de l'affrontement, mais ce jour fus la première tragédie de ma vie et mon dernier souvenir du lieu de paix perdue en pleine forêt qui m'avait abrité durant huit années fut donc la mort.

Je me trouvais assise sur les marches de la petite chaumière. Je contemplais les nuages et m'amuser à leur trouver des formes, quand j'entendis ma chère cousine, vêtu de son éternelle robe blanche, courir dans ma direction. Un large sourire illuminait son visage d'ange et sa petite main gauche tenait fermement un large bouquet de pivoines.
Mes tympans perçurent les pas de ma tante, admirant son enfant, dans mon dos. Déjà je devinais son regard attendrit à la vue de cette vie souriante et entrainante. Je me levais pour rejoindre l'adolescente quand une tâche rouge soudainement posait sur son cœur m'alerta. La jeune fille s'arrêta dans sa course. Puis, laissant tomber au sol les fleurs une à une, elle finit par les rejoindre, une force invisible semblant irrésistiblement l'entrainer vers le sol... L'éternité sembla alors défiler sous mon pauvre regard, qui si jeune et innocent découvrait déjà l'horreur de la mort...
J'aperçus une flèche noire fichait dans le creux de son dos frêle. Un cri retentit derrière moi et la maitresse de maison me poussa sur le côté avant de s'élancer vers sa seule descendance. Au même moment de longs doigts m'envoyèrent dans l'herbe haute. Ma mère venait de retrouver son regard d’antend et m'ordonna de ne plus bougé. Puis, elle courut en direction de ma tante. L'empoignant, elle voulut la ramenait vers moi. Malheureusement le temps lui manquait, car déjà nous apercevions des crinières noires, galopants vers nous. Intuitivement je compris. Puis, craintivement et totalement apeurait, je me cachais le visage et me bouchait les tympans. Mon père avait rejoint les arrivants, et devant moi se déroula une bataille opposant ma famille à des monstres aux peaux pales. Les larmes aux yeux je voulus devenir sourde et aveugle afin d'oublier. Malheureusement pour moi, rien ne se fit, et je ne pus qu'observer, impuissante, ses infâmes étrangers nous réduire à néant...
Mon âme d'enfant, fut en ce jour anéantit. Et, je ne sais combien d'années s'écoulèrent en cet instant maudit. Puis, comme elle avait commencé, cette abomination se finit... Une brute venait de me sortir de ma stupeur. S'enfonçant dans la chaire fraiche de mon avant bras, une lame souillait du sang de mes géniteurs me relava à moitié. Voyant mes derniers instants s'écoulaient, je choisis d'enfin faire preuve de courage. Ainsi armée d'une haine nouvelle et grandissante, je me retournais face à mes agresseurs. Et, c'est toujours à moitié levé, que j'empoignais cette lame. Mon attaquant voulait jouer... et bien il allait voir !
Désormais à genoux, je tirais vers moi l'arme et ainsi son maitre. Les mains en sang, je m'efforçais de ne pas crier. L'homme se trouvait à près en à quelques centimètres de mon visage que je me vis se refléter au creux de ses pupilles. Ciel, que j'étais laide ! Recouverte de sang, mes belles boucles auburn, héritage de mon père, s'étaient métamorphosées en de vilaines mèches poisseuses. Mon visage déformait par la haine et la violence et animé d'un désir de vengeance semblait s'étirer de façon à découvrir deux yeux pourpres, couleur de sang... Pour la première fois, dans ma courte existence, je compris pourquoi mes parents me cacher au monde. Ou plutôt pourquoi ils me cachaient le reste du monde… Et pourtant j'étais comme ces monstres... eux qui venaient de détruire ma vie et celle des miens... J'avais beau ressemblait à une fillette de huit ans, des siècles de vie et de guerres défilaient désormais en mon esprit de bâtarde qui demandait leur sang...
Dans un nouvel effort, je relevais un peu plus le regard. Surplombant l'homme je les vis ainsi tous. Ils étaient plus d’une dizaine... Mon agresseur, semblant perdre patience, secoua sa lame toujours fichée dans ma peau cuivrée. Un long gémissement sorti alors de mes lèvres closes et mon regard se rabaissa à lui. Les traits de son long visage étaient fins et ses yeux perçants étaient comme les miens... pourpres. De longs cheveux cuivrés cascadaient le long de ses épaules et laissaient dépassés ses oreilles blanchâtres... blanches comme sa peau et son cœur vide. C'est dans ce contexte et à cet instant précis, que l'impensable se produit ! Le meurtrier, et je comprenais pour la première fois pleinement ce terme, retira son arme et me souleva hors du sol. Je fus ensuite jeter sur une monture noire. Un cheval... non... la bête possédait de longs poils, des pupilles rouges et de longues dents, à la façon des vampires habitant les contes de ma défunte mère. Les guerriers tournèrent ensuite les tallons et se remirent en selles. Là, mon nouveau geôlier m'attacha les jambes de façon à que je ne puisse fuir. Mes bras et ma tête pendaient à la droite de l'animal, pendant que mes jambes se trouvaient du côté gauches. S'asseyant derrière moi l'homme ne me jeta pas le moindre regard et pris la direction opposée à mon ancienne demeure. J'aperçus une dernière fois l'humble chaumière, qui m'avait protégé durant toutes ces années, s'envolait au loin dans des tourbillons de flamme et de sang. Ma bravoure disparut à la vue du cadavre de mon père et l'odeur de sang frais me fit tourner la tête. Vomissant, je détournais le regard vers leur chef, dans l'espoir de ne pas apercevoir le reste des miens. Me bouchant ensuite les narines je voulus faire disparaitre mes angoisses. Malheureusement, je ne réussis qu'à faire sourire les hommes à la peau de cristal...

De longues heures s’écoulèrent ainsi. A force d’avoir vomis face au sang et aux ballotements que l’on me faisait endurer, je sentais mon ventre vide se tordre de faim et mes côtes crier de douleurs. Puis, les hommes s’arrêtèrent. Relevant difficilement la tête je découvris avec stupeur que nous trouvions près d’une ville mettant inconnue. Me sortant alors de ma rêverie, le cavalier me jeta au sol. Là, deux des hommes me tournèrent face contre terre et m’y retirent fermement. Ne pouvant dès lors plus voir leurs actions, je ne pus que sentir un troisième homme étirer l’une de mes ailes. Des bruits de pas se firent ensuite entendre. Ne sachant alors vraiment pourquoi, mes tripes se tordirent et mon sang s’accéléra. Mais je n’eue pas le temps de hurler ou de supplier car avant même que mon esprit ne comprenne ce que mon corps avait déjà perçu je sentis la plus vive des douleurs me transpercer. La terre cessa alors de tourner et un son roque sorti de mes lèvres devenues de pierre. Incapable du moindre geste, prisonnière de ma douleur et de mon corps je restais étendu là sans réellement comprendre. Puis, sans prévenir, mes membres se mirent à trembler. Ne pouvant plus m’arrêter je sentis mes ailes chercher à se soulever avec démence. Au même moment le plus ignoble des cris que j’eue entendu me perça les tympans. Me débattant enfin je chercha à faire lâcher prise aux trois hommes qui furent alors rejoints par leurs compagnons pendant que j’entendais le dernier continuer à écraser je ne sais quoi. Pourtant ils ne purent m’arrêter. Mon corps convulsait de manière improbable et je ne comprenais toujours pas. Souffrante je voulue me boucher les oreilles pour au moins ne plus subir le cri continuant… C’est là. C’est là que je compris. J’ignore toujours se qui m’a fait prendre conscience de la réalité mais je compris. Cette voix était la mienne et c’était mon aile que l’homme s’acharner à détruire. Parvenant alors à pleurer, je luttais avec désespoir contre mon propre corps refusant de m’obéir afin d’ensuite me soustraire pour de bon à mes geôliers. Ni parvenant toutefois pas je fini peu à peu à recouvrer l’usage de mes membres et la douleur allant avec. Continuant à hurler, je connus alors milles morts en sentant les os de mon aile se briser en transperçant mes chairs et faisant voler mes plumes. Puis, tout s’arrêta. Mon corps ne pouvant plus supporter un tel traitement, je sombrai dans un profond comac du quel je ne ressorti que plusieurs jours plus tard. A mon réveil je voulu mourir et rejoindre les miens. Mes ailes n’étaient plus et la douleur que cela me provoquer surplomber toute autre chose. Jours après jours ne fis que pleurer et m’écrouler dans mes propres excréments. Quelqu’un, que je ne pourrais vous décrire car ne l’ai jamais regardé, vient parfois me nourrir et changer les pansements recouvrant les moignons de mon dos que l’on avait brulé afin d’éviter tout risque d’hémorragie.

Voilà… Voilà donc ce qui fut ma seconde naissance… Le jour où je me perdis aussi surement que je perdis les miens. Du reste, mes geôliers s'assurèrent que jamais je ne puisse retrouver ma première genèse en me volant mon nom. Comment peut on voler un nom me direz-vous ? En vérité c'est bien simple. Il vous suffit de l'interdire comme s'il était le nom même du malin. J'ai ainsi oublié mon nom en ne l'entends jamais plus. Je ne fus plus que désigner par de tristes adjectifs propres aux bêtes et objets. Chose que je ne semblait d'ailleurs pas mérité d'être aux yeux de tortionnaires. Tel un phénix, j'étais donc destiné à mourir mais, à l'inverse de ces créatures de merveilles, pour n'être plus qu'un corps sans âme répondant aux ordres....

Triste sort me direz-vous ? Pourtant certains connaissent bien pire… Eux ont néanmoins la chance de connaitre le repos de la mort. Quand à moi… moi je ne l’ai pas eu…


« La vie, ce n'est pas attendre que l'orage passe, c'est apprendre à danser sous la pluie. » Inconnu


expli début
apprentissages
esclavage + prostitution

L'été se trouvait déjà bien avancé et le soleil n'épargnait aucunement les membres des travailleurs forcenés. Tous des esclaves traités tel des bêtes, les laboureurs s'activaient à rentrer en observant le soleil couchant. La journée avait été rude et tous avaient grand besoin de repos. Pourtant cela leur serait une fois de plus refusait... certains serviraient de domestiques ou d'amusements à leurs maîtres issus de la haute noblesse pendant que d'autre devraient panser leurs plaies dû aux travaux forcés au creux des sombres cellules leur étant réservés. Pendant ce temps une enfant de dix-sept ans ayant fuit ses besognes déambulait librement au beau milieu des champs blonds. Oh comme elle aurait souhaitait rester là pour l'éternité. Ce lieu de paix où tous se trouvait sur un pied d'égalité... Regardant autour d'elle, elle sourit. Les alentours étaient sereins et dénués de « maîtres ». En effet, rare était ceux de cette infâme « race » osant s'aventurer jusqu’ici et de ce fait, seul les travailleurs habitaient ces plaines qu'elle jugeait comme sa véritable demeure. S'asseyant dans les hautes herbes, la jeune fille attendit la venue de la nuit et l'heure étant déjà plus qu’avancée, celle-ci ne se fit pas prier et envahit vite les pâturages. D'innombrables lucioles se rependirent dans les champs et les mèches ondulés de l'esclave. Respirant de grandes bouffées d’air frais, l'adolescente songea passé la nuit ici lorsqu'une femme provenant de l'antre de son maitre cria son nom.
La voix était lointaine, aussi la fugitive du joir dut tendre l'oreille et obligé, contre sa propre volonté, ses jambes à se mettre droites. Désormais debout, elle écouta attentivement.
« Si on m'appelle une deuxième fois je rentre, si non... » Pensa-t-elle en priant pour avoir mal entendu.
« Bâtarde ! »
Le son aussi strident qu'aigus parcourut l'échine de la jeune fille qui sentit ses poils se dresser.
« Et c'est reparti... » Souffla-t-elle désemparée et mécontente avant de s'élancer au travers des lieux. Il fallut de longues foulées ainsi que de longues minutes à la jeune fille pour parcourir les kilomètres la séparant de la demeure. Par chance sa nature féline lui permit de rentrer bien plus vote que n’importe quel humain aurait put le rêver.
« Et bien ma fille ou étais-tu encore passé !? Cela fait plus de deux heures que le maitre te demande... » Commença la femme à la voix pouvant se dupliquer à l’aide d’un système dont la pensionnaire ne comprenait rien en abattant sa baguette de bois sur les épaules de la plus jeune.
N'attendant pas la suite du sermon et des coups l’accompagnant, l'orpheline entra dans la cuisine avec un dernier regard meurtrier pour sa tutrice. Là, elle y découvrit son maitre. Celui-ci se trouvait soul, ce qui était des plus rare, et s'acharnait sur une casserole en criant le titre de son esclave personnel. Puis, apercevant finalement la fillette il s'avança vers elle de façon à l'empoigner. Ses forces se trouvant décuplé par l'alcool, il fit frémir la jeune fille qui par chance se trouvait aussi résistante qu'endurante. Puis, entraîné jusqu'au bureau du maître des lieux elle se trouva projeté sur un canapé de soie pourpre. Au même instant, l'homme commença à déblatérer un discours incompréhensible et se voulant menaçant semblant parler d’Eyvindr son maitre d’armes qui aurait des rapports trop intimes avec elle. Seule une dizaine de minutes s'écoulèrent ainsi. Pourtant, le temps dura une éternité aux yeux de l'adolescente attendant à tout instant sa sentence pour un fait dont elle ignorait tout et espérant que son seul ami en ces sinistres lieux n’allait pas subir le courroux de son maitre. Toutefois, ses craintes de punitions se révélèrent étonnement fausses car, une fois la tirade terminée, l'homme s'écroula simplement devant elle. Puis, la prenant dans ses bras il recueillit son front dans la poitrine naissante de l'orpheline qui ne sut que faire. Les deux êtres restèrent longuement ainsi, l'un se trouvait à genoux devant l'autre qui sentait son pou s'accélérer face à cette situation inconvenante. Pensant qu’elle aurait préféré se faire battre que d’apprendre comment réagir à de potentielles nouvelles punitions, elle chercha une quelconque aide invisible de ses yeux ambrés. Mais aucune aide ne venant, elle dut attendre que l’homme se décide à se relever et lâche ses membres endoloris par l’inactivité. Perplexe, elle regarda alors celui qui possédait le droit de vie ou de mort et découvrir avec stupeur que celui-ci semblait avoir rougi suite à des pleures silencieux. Sous le choc, la jeune fille observa l’homme lui administrer un étrange regard avant de murmurer la plus incompréhensible des phrases, puis de se retirer.
A la fois soulagé d’être de nouveau seule et ennuyé d’avoir été dépassé par les événements, l’esclave se redressa afin d’à son tour sortir. Se dirigeant ensuite vers la sortie, elle rejoignit le village se trouvant à quelques minutes afin de commencer sa seconde journée. Elle, qui avait décidé le matin même de ne pas travailler ou faire ses corvées du jour, venait de changer d’avis. Ainsi, entrant par l’arrière porte d’un luxueux bâtiment nommé « Le tourne tête », elle se prépara mentalement à une nouvelle nuit de sévices et sexe. Tout en ce faisant, elle alla revêtir sa tenue de scène avant d’aller prendre sa place dans le groupe de danseuses que l’on paierait bientôt pour quelques heures de plaisir.

expli fin +transition


« Les conséquences de la colère sont beaucoup plus grave que les causes. » Inconnu


C’était aujourd’hui. Le jour de son évasion avait sonné ! Plus jamais elle ne serait la chose d’un autre. Enfin elle allait regagner sa liberté et oublier toutes ces années de ruines.
En effet, la journée touchait à sa fin et les travailleurs finissaient avec courage leur besogne avant de se plonger dans la rivière afin de laver leur crasse pour ce jour de fête qu’était le solstice d’été. La jeune esclave rentrant comme tous de ses propres corvées parcourut la demeure afin de crier quelques ordres aux esclaves inferieurs. Remerciant intérieurement son maître de lui avoir confié la direction des lieux et ainsi de lui avoir sans le vouloir facilité sa prochaine évasion, elle parcourut les salles une à une. Puis, arrivé devant une armoire en chêne elle passa sa main droite sur le coté puis contre le mur. Ses longs doigts cherchèrent durant quelques secondes pendant que ses oreilles guettaient le moindre bruit signifiant l’arrivait d’un quelconque individu. De grosses gouttes de sueurs perlaient déjà le long de son front délicat lorsque ses ongles parvinrent enfin à toucher l’objet convoité. Désireuse d’en finir au plus vite, elle referma sa paume sur une clé à bout rond qu’elle extirpa ensuite jusqu’à elle. La fourrant finalement dans la poche intérieure de sa tunique de lin, elle se dirigea vers le bureau de son maitre d’un pas pressé mais sur.
Le petit objet de fer rouillé, dérobé et caché derrière le meuble la vielle, pénétra parfaitement dans la serrure permettant ainsi à la lourde porte de pivoter sur ses gonds afin de laisser place à la jeune femme qui se pressa à l’intérieur de la petite pièce circulaire. Le mobilier se trouvait à la fois sobre et luxueux. Avançant à pas feutrés elle s’immobilisa au centre de la pièce. Là, elle observa les différents meubles avant de laisser les portes de son esprit s’ouvrir. A sa vue se substitua alors l’image d’un infini blanc. Son esprit se perdit alors dans l’océan de lumière qui commença à se changer en de nombreux souvenirs. Là, la jeune fille retraça le parcours de son maitre rangeant une pile de cartes de voyages. L’image, d’abord flou, renforça peu à peu ses contours à tel point que l’orpheline revit l’homme poser les parchemins sur l’étagère droite comme si l’acte était actuel. Satisfaite de son étrange mémoire, elle parcourut les centimètres la séparant de l’armoire chargée d’un amas de livres, grimoires anciens, parchemins, objets de décorations ou autres ustensiles dont elle ignorait l’usage. Une fois encore l’article convoité lui tomba dans la main et elle récupéra donc une vieille carte représentant l’ensemble du territoire l’entourant. Pensant que tout cela était trop facile, elle se promit de redoubler de prudence au court des prochaines heures.
Un étrange bruit se fit alors entendre. Son maitre rentrait-il en avance ? Se mordant la lèvre inférieur, la voleuse se cacha dans un placard sur sa gauche. Deux hommes entrèrent quelques secondes plus tard. Refermant la porte derrière lui, le chef de maison contempla l’un de ses camarades que la jeune femme identifia sans mal. L’homme se trouvait être un noble cherchant à gravir les échelons à n’importe quel prix et rêvant de prendre la place du seigneur actuel. Une dispute semblait animer les deux compagnons qui vite se séparèrent et, rapidement, l’un sorti de la pièce pendant que l’autre s’affaissa dans le canapé.
« Comment pourrais-je bien arranger ca… » Chuchota t il pour lui-même.
Attendant ce qui lui paru une éternité, la future vagabonde resta sans bouger jusqu’à ce que son souverain s’endorme. Là, sortant des ténèbres et tout en prenant soin de ne pas émettre le moindre son, elle s’avança jusqu’au couloir. Soufflant de soulagement, elle contempla une dernière fois celui l’ayant autrefois recueillit et battu. « Adieu… » Murmura t elle à celui qu’elle pensait ne jamais revoir. Puis s’avançant dans la cours principal, elle contempla la lune désormais levée avant de s’élancer le long des plaines afin de retrouver sa coéquipière.

Les cloches sonnèrent minuit lorsque les deux femmes récupérèrent leurs équipements soigneusement cachés durant ce dernier mois. Chacune délaissa alors sa tenue de travail et se vêtit d’un simple pantalon de marche noir et d’une chemise de même couleur. Chacune pris ensuite un poignard qu’elles dissimulèrent sous leurs tuniques avant de s’envelopper de lourdes capes de voyage toujours couleur ébène. Ainsi, les deux esclaves se confondaient parfaitement avec la noirceur environnante et pourraient aisément se déplacer sans se faire remarquer. Désormais prête, elles commencèrent leur marche d’un pas rapide et sur. Il ne leur fallut ainsi pas longtemps pour atteindre les frontières du domaine et déjà chacune d’elle s’imagina sorti d’affaire. Pourtant, comme dans toute histoire de ce genre, une chose imprévue eut lieu : les cloches d’alarmes retentir et nos deux femme distinguèrent alors les bâtisses depuis peu distancés s’enflammer. Qu’arrivait-il ? Elles n’en surent rien. Mais voyant la discorde régner, la future mère songea la chance de leur coté.
« C’est merveilleux ! Regarde les hurler de douleur et perdre tout ce à quoi ils tiennent ! Quelle douce vengeance que de contempler ces imbéciles nous ayant tant meurtrie souffrir milles morts puis s’éteindre dans les flammes des enfers… »
Le discourt poétique de sa compagne résonna aux tympans de celle redevenant peu à peu une enfant apeurée. Réalisant alors pour la première fois aimer ces plaines n’étant pas les siennes, elle abandonna son amie afin de s’élancer aux travers des champs pour rejoindre les flemmes. Son cœur battant ne lui permit pas d’entendre les cris d’incompréhension de sa compagne d’évasion et elle continua sa course sans jamais se retourner. Son sang chuinté à ses oreilles et rien d’autre que l’idée de retrouver son foyer de torture n’aurait alors put traverser son esprit désarmé.

Arrivé au sein de la demeure principale, elle trouva sans peine celui qu’elle cherchait pour la première fois si ardemment. « Seigneur ! Qui a fait ça !? » Hurla-t-elle malgré la chaleur lui brulant la gorge et faisant pleurer ses yeux félins. « Iniors ! » Toussota t-il difficilement. « Va chercher de l’aide » Lui cria t-il ensuite avant de s’engouffrer dans le brasier à la recherche du traitre. Maudissant l’homme aperçut au court de la soirée, celle redevenue de son plein grès esclave, sorti trouver des hommes et de l’eau. Il ne lui fallut pas longtemps pour apercevoir ceux qui la regardaient d’ordinaire de haut. Leur hurlant des ordres dans le but d’éteindre le feu, elle n’eut même pas le loisir de se satisfaire de la soudaine obéissance de ces hommes libres mais pour l’heure terrorisés. En effet, son esprit venait de se souvenir d’un point des plus importants. La nuit étant tombé les esclaves avaient dus être parqués dans les cages aux sous-sols de la demeure. Les imaginant déjà enfumés, brûlés et agonisant sur le sol, l’Amilias courut à leur rencontre.
Comme elle s’y attendait, personne n’avait songé à faire sortir ceux ne possédant aucun droits si bien que les pauvres malheureux expiraient enfermés dans leur prison de pierre et de sang. Cherchant autour d’elle, elle empoigna une faux restée là qu’elle abattit contre le verrou à plusieurs reprises. Puis, le verrou cédant finalement, les êtres tant de fois torturées se ruèrent vers la sortie afin de regagner leur liberté dérobée. Et, leurs vies étant la seule chose semblant les importer, aucun d’eux ne pris garde à celle qui était leur sauveuse si bien que celle-ci fini par basculer et se faire piétiner. Ramasser sur elle-même, la jeune femme releva légèrement la tête pour vérifier que tous étaient partis. Puis, crachant son mépris pour ces hommes ne valant pas mieux que les libres, elle regagna le hall dans l’espoir de retrouver son tuteur. Croisant alors son regard au centre de la vaste salle, elle sentie la confiance revenir pour repartir aussi tôt lorsque son regard perçu l’homme tomber à genoux. Dos à lui se tenait l’incendiaire, une épée couverte de sang à la main et un sourire mauvais se dessinant sur son visage. Courant vers l’homme blessé elle compris que la vie venait de déserter son corps. Dans son crâne résonna la dure réalité. Plus jamais elle n’entendrait cette voix grave lui criant de cesser ses enfantillages, jamais plus elle ne verrait passer dans son regard les flemmes de la colère de celui qui, déçu, remettait à sa place l’esclave têtue lui faisant face, et jamais plus elle n’apercevrait au coin de ses lèvres un fin sourire de fierté réservé à celle qu’il avait chéri d’un amour torturé. Ravalant des larmes insoupçonnées, la jeune femme n’arrêta finalement pas sa course à celui qu’elle avait pris pour second père mais à son meurtrier. Sortant d’un même mouvement le poignard jusque là dissimulé, elle se jeta aux pieds de l’agresseur qu’elle cloua au sol en lui plantant la lame au travers de sa chausse. Un filet de sang chaud et poisseux se rependit sur la main tendue de la femme qui remua un peu plus l’arme. Meurtri et hurlant de douleur, l’homme se pencha pour attraper la jeune femme qu’il souleva par la crinière afin de l’amener jusqu’à lui. Refusant cette dangereuse étreinte, la guerrière mordit et griffa la jambe de l’assassin, lui offrit une volé de coup de pied et, tout en laissant son premier poignard dans la chaussure de l’homme, récupéra une seconde lame, accroché au ceinturon du traitre, qu’elle planta dans le thorax de l’agresseur. Vacillant, celui-ci cracha un liquide pourpre qui se répandit sur ses vêtements ainsi que sur l’intégralité de la tueuse. Puis, redoublant d’efforts, la sombre sauta à la gorge de l’homme. Là, avec la force du désespoir et la manière de ses cousins les tigres, elle planta ses canines aiguisées dans la peau pale afin de percer les veines offrant la vie à l’homme qu’elle haïssait désormais plus que tout. Un grognement de supplice et de terreur parcourut le mourant qui s’écroula sur le sol où il rendit son dernier souffle. Ses pupilles injectés de sang laissaient désormais voir la mort remplaçant peu à peu la torture de ses derniers instants. Se relevant enfin, la jeune fille contempla son œuvre avant de se retourner vers celui qu’elle avait par mégarde apprit à aimer. Le contemplant, la jeune fille le coucha avant de laisser échapper quelques larmes. Elle aurait aimé partir avec lui et enfin oublié cette vie de supplice mais cela lui était impossible car là où il allait nul vivant de pouvait le suivre et jamais la fille de la Terre Mère n’attenterait elle-même à sa vie. Un haut le cœur secoua l’orpheline qui cracha le sang de son ennemi. Puis essuyant d’un revers de manche ses lèvres au gout amère, elle réalisa avec dégout encore tenir entre ses dents acérées la chair et les veines du second mort.
Un bruit se fit alors entendre dans les escaliers derrière elle. Réalisant tout à coup qu’elle se trouvait toujours en plein incendie et accompagné de deux cadavres nobles, la jeune fille sauta sur ses pieds, récupéra Chaos la lame de son maitre et fit volte face afin de partir loin de cet enfer. Mais faisant quelques pas à tâtons dans la fumée noire, elle se heurta à un mur. Voulant donc reculer vers une porte la vagabonde se sentie retenue. Ouvrant grand les yeux, elle réalisa alors que ce mur semblait se déplacer et être des plus vivants. Grand, musclé et accompagné d’une chevelure de feu, le « géant » la toisait. Affolée, elle comprit que tous la croiraient coupable du meurtre des deux hommes laissaient derrière. De ce fait, il lui fallait fuir au plus vite si elle ne voulait pas être condamnée à mort! Malheureusement l’homme la tenant fermement l’emporta hors de la demeure tombant déjà en ruine. Bien trop sous le choc, la détenue ne put repousser la pression de l’inconnu bien plus puissant qu’elle. Fermant alors les yeux, la jeune femme comprit sa dernière heure arrivée. Pourtant, il n’en fut rien et sentant avec étonnement le vent s’engouffrait dans ses mèches auburn, elle réalisa finalement se trouver à quelques mètres du sol et en plein vent. Levant donc le regard vers l’inconnu elle aperçut un ange aux ailes couleur neige. Songeant qu’il allait la livrer aux autorités et se résigna et cessa de lutter.

En effet, elle savait bien qu’une fois chez le nouveau maitre des lieux elle serait tuée. De plus elle était désormais sûre qu’aucun Dieux ne s’intéressait aux êtres marchant sur cette vaste terre. Car si non pourquoi aurait elle subit tant de souffrances pour finalement mourir sans n’avoir rien n’accomplis. Ou était ce elle qui était trop orgueilleuse ? Les Dieux se fichaient bien de son sort puisqu’elle était qu’une femme parmi tant d’autres… Pleine d’interrogations sur la mort et le but de la vie, ses pensées défilèrent à une vitesse folle. Quel était le dernier sentiment éprouvé avant la mort ? Et si celle-ci était douloureuse ? Ne valait-il pas mieux éteindre soi-même sa flamme ? Mais quel pouvait être le sentiment d’un tel sacrifice ? Ou celui de voir sa mort sans même pouvoir luter ? La dernière sensation était-elle tourné vers le regret, le méprit, la souffrance, le vide, l'effroi, le remord... ? Et quel pouvait être le dernier espoir ? Connaitre une mort douce ? Espérer la mort d’un proche plutôt que la sienne ? Ou au contraire préférer disparaître dans les méandres de la mort afin de donner une chance aux autres ? Mais restait-il seulement un espoir face à une mort certaine ? N’était-on pas tout simplement vidé ? Dénuder de tout sentiment ? Simplement dans l’attente du dernier jugement ? La sensation pourrait également être celle d’un mauvais rêve et l’envi de s’éveiller pour enfin l’oublier et le chasser loin de notre monde… ce monde qui semblait à la plus part monotone et plat… que beaucoup rêver d’échanger contre une vie d’aventure et de périples… Seulement, par expérience, la jeune fille savait pertinemment que ces rêves disparaissaient vite face à l’apparition des problèmes… On souhaitait alors plus que tout revenir à notre ennuyeux et paisible quotidien. La première pensée nous parvenant face à une vie d’Odyssée était généralement « pourquoi moi… ». Mais tout cela ne servait plus à rien… Car tout était fini et jamais on ne pourrait revenir en arrière ! Et qu’avait ressentit son tuteur ? Aurait-elle les mêmes songes au moment de la mort ? Et qu’adviendrait-il de son amie et de son enfant à venir laissés à la lisière des plaines ? Pleine de ses tristes et sombres pensés, la jeune femme releva son visage redevenu celui d’une simple adolescente et désormais emplit d’une infinie mélancolie. Ses tympans plus aiguisaient que la normale, perçurent le tambour de son cœur ainsi que celui de l’homme marquant sans doute le dernier voyage de l’orpheline. Néanmoins une chose étrange se produisit. L’homme se dirigea vers un lieu bien différent d'une cours de jugement. En effet, il se contenta de voler jusqu’à la frontière ou s’était réfugié Sine. Là, s’arrêtant enfin, il retourna son fardeau face à lui et lui demanda la description précise des événements. C’est donc plein de stupeur et un nouveau sourire aux lèvres que la femme conta ses aventures à l’homme qu’elle venait enfin de reconnaitre.


« La différence entre l'école et la vie. A l'école, on t'apprend une leçon, puis ensuite il y a un test. Dans la vie on te donne un test qui t'enseigne une leçon. » Inconnu


Je comprends que je vous dois là quelques explications.
L’homme ayant secourut notre belle se trouvait être nul autre qu'Eyvindr , l’ex-éducateur de l’esclave au court de ses premières années enchainée. Celui-ci, à l’ordinaire enseignant des voies du guerrier, avait été recruté par l’un de ses vieil ami le maitre de l’orpheline afin qu’il lui enseigne les rudiments du combat. En effet, l’homme pensant que tous ceux travaillant sous ses ordres, qu’ils soient paysans, cuisiniers, libres ou esclaves, se devaient de connaitre un minimum de techniques de combats. Ainsi, le maitre d’arme rencontra l’adolescente meurtri. Toutefois, peu habitué à l’esclave et refusant ce genre de hiérarchie, il devient bien vite un véritable ami pour la jeune femme qui se perdit dans ses entrainements lui rappelant le temps de la vie familial. Aussi, tous deux devenant de plus en plus proche, la maitre de celle ne pouvant prétendre à une décision, demanda à Eyvindr de se retirer et de ne plus jamais revoir son élève. Le temps passa donc sans que les deux compagnons ne puissent se revoir.
Les choses désormais éclaircies, vous comprenez sans doute que l’homme crus notre fugitive sur parole. Néanmoins, sachant pertinemment que tous ne seraient pas de cet avis confiant, il décida de les cachées elle et son amie. Ainsi, il les mena au fin fond des montagnes en espérant qu’elles pourraient de cette manière recouvrer une vie sereine. Cinq années de plénitude s’écoulèrent alors. Les deux femmes, bien que toujours meurtries hantée par leurs difficiles années, réapprirent peu à peu à vivre. Je dois vous avouez qu’il apparut même un beau jour qu’un lien plus fort que la simple amitié s’était formé entre la bannie, alors âgée de 34 ans, et l’ancien maitre d’armes…

L’hiver était déjà bien installé le jour où nos deux jeunes gens découvrir un sentiment bien connu de tous. Le ciel et la terre avaient revêtus leurs blancs manteaux de neige, pendant que les roches et sapins, envahis par la poudre blanche, rayonnaient au soleil. Là, un homme marchait dans les bois enneigés. Ses pas étaient ralentis par l’épaisse couche blanche dissimulant le sol pendant que ses mouvements étés rendus difficiles en raison des épais tissus et fourrures le recouvrant. Son regard or, toujours plein de malice malgré les années et guerres passées, virevolté cout à cout de sa compagne aux rares habitants des bois. Visage baissé vers ses pieds, la jeune femme, bien plus occupée à rire de la neige qu’elle envoyait voler autour d’elle en avançant, laissait cascader sa longue chevelure auburn autour d’elle. Sa peau était plus pale que jamais mais nuancer par un faible rougissement dut au froid mordant. Attendrit par cette petite femme semblant si fragile sans cet infini blanc, l’ange s’approcha en souriant. Puis lui prenant ses petites mains mouillées et raides à force d’avoir joué avec la glace, il souffla un air chaud pour les réchauffer. Ainsi penché, il ne remarqua pas le visage rougissant de la jeune femme qui sans comprendre pourquoi senti son cœur s’affoler. Elle qui avait si souvent touché des hommes dans l’intimité du lit et qui s’était à de multiples reprises accoler à l’homme face à elle lors de leurs entrainements au combat, se voyait désormais démuni comme une simple brebis. N’appréciant guère un tel sentiment, elle retira vivement ses mains avant de s’élancer vers la chaumière à quelques centaines de mètres de là. Ne comprenant alors pas la subite réaction de son amie, l’homme parut perplexe et alla donc la rejoindre à grands coups d’ailes à la blancheur faisant rougir d’envie les flocons recommençant à tomber. La rattrapant sans peine, il l’arrêta en lui lançant un regard inquiet. Honteuse, d’avoir alarmé celui de ses pensées, la fuyarde s’excusa à demi mot et voulant repartir trébucha bêtement. L’ailé l’encerclant de ses bras afin de la retenir se retrouva ainsi à quelques centimètres de son visage. Réalisant pour la première fois leurs proximités, tout deux pensèrent se dégager mais ne purent pourtant se contraindre à refuser l’étreinte. Leurs mèches rouges, auburns et recouvertes de poudre blanche s’entrelacèrent, pendant que les mains expertes de l’homme se glissait aux creux des omoplates de l’innocente. Pensant pouvoir tuer pour l’éternité de cet instant, la guerrière se ravisa lorsque celui-ci l’embrassa. Le bonheur la transperçant laissa une infime place à l’interrogation. Une fois encore elle se souvient que ce n’était pas la première fois qu’un baisser lui était proposé. Alors pourquoi désormais l’accepter ? Elle qui d’ordinaire envoyer dans l’au-delà tous ceux osant s’approcher de ses chairs, aurait ici tout donné pour qu’il reste auprès d’elle. C’était lui… voilà la seule réponse possible… C’était lui qui la faisait oublier ce qu’elle était en lui offrant la chance d'une seconde vie, qui effaçait ses péchés, qui inversait le temps et changer ses envies… Qu’il était bon d’enfin connaitre le bonheur... Elle qui pensait que celui-ci lui était interdit… On avait tué les siens, l’avait torturé, banni et abaissé… Elle qui n’avait plus aucune dignité et qui n’hésitait pas à tuer pouvait-elle atteindre le bonheur ? Elle ne le méritait pas. Elle se savait ! Et pourtant… comment renonçait à lui ? Ainsi, ils ne formèrent vite plus qu’un… un seul être sous cette pluie blanche…

Que de navrant romantisme n’est ce pas ? Mais que voulez vous il semblerait bien que nous soyons tous parfois amener à ce genre de niaiseries… Enfin heureusement pour nous les choses ne sont pas resté telles quelles… En effet, à peine un mariage et six ans plus tard, le triste sort retrouva notre tendre...

La nuit été tombé depuis déjà quelques heures lorsque la jeune mariée parvient enfin aux pâturages d’herbes vertes entourant sa demeure.
Fatigué elle trainait les pieds d’un air las et fatigué sans se soucier d’épargner ses semelles de cuire. Pourquoi diable avait-il fallut que son amour propre la pousse à refuser l’aide de son aimé pour aller au marché !? Pestant contre son propre égau démesuré, la femme contempla les deux lourds paniers qu’elle portait. Fait de paille séché et tressé on pouvait se demander comment ceux-ci tenaient encore. En effet, les innombrables légumes et sacs de viande qu’ils contenaient semblé les irrémédiablement attirés vers le sol.
« Pfou je n’en peux plus ! » râla t elle avant de s’assoir à même la terre. « Mais pourquoi ai-je pris tout ça ! » se demande t elle à voix haute avant de sortir une carotte qu’elle croqua.
Tout en mâchant elle s’allongea se façon à perdre son regard ambré au creux des étoiles. Que le ciel était beau ! La noirceur de la nuit parsemée de simples gouttes de lumières, ayant un effet relaxant sur l’Amilias, celle-ci ferma ses paupières durant quelques secondes. Là elle put pleinement se concentrer sur la nature l’entourant. Ainsi, elle s’imprégna des bruits provoqués par le vent parcourant les hauts arbres, les sons rappelant la vie de divers animaux nocturnes et ceux provenant d’un ruisseau non loin. A tout cela s’ajouta un doux murmure. Rappelant le crépitement des flammes mourantes dans les cheminées lors de l’hiver, le son fit d’abord sourire la femme. Puis, ouvrant les paupières et sautant sur ses pieds elle réalisa le danger que semblait hurler l’odeur de roussie. En effet, pourquoi diable l’air du soir serait-il parsemé d’une odeur de cendre s’il n’y avait pas d’incendie ? Or la forêt la plus proche se trouvait dans le dos de la jeune femme et, de ce fait, il ne pouvait exister qu’un seul autre brasier : sa propre demeure. Ramassant ses deux sacs elle se mit à marcher à vive allure puis s’élança vite à pleine gambes en abandonnant une partie de ses biens tombée à terre. La peur lui dévorait les entrailles à mesure que son souffle s’accélérait mais, son cœur battant la chamade, elle dut bientôt se résoudre à s’arrêter. Là, posant les mains sur les genoux elle reprit son souffle puis, regardant les charges la ralentissant et meurtrissant ses bras, elle décida d’abandonner la précieuse nourriture restant encore dans les paniers. Après tout elle pourrait toujours venir récupérer ses possessions plus tard… Ainsi elle repartie de plus belle sans le moindre regard en arrière.

Les minutes s’écoulant ensuite parurent une éternité à la jeune femme. Son cœur lui hurlait qu’il ne s’était rien passé, qu’il ne fallait pas s’inquiéter et qu’elle apercevrait bientôt son aimé aussi souriant que le matin même. Toutefois ses sens la poussaient à comprendre une réalité qu’elle ne pouvait admettre.
Aux champs de blé succédèrent bientôt des plantations de tomates puis, enfin, une barrière de bois accompagné d’un haut chêne marquant l’entrée de la ferme apparut. S’arrêtant donc pour la seconde fois la femme, sentant désormais la bile lui monter à la gorge, se maintint debout avec l’aide de l’arbre. Là elle comprit. La chaleur alentour se trouvait insoutenable pendant que le bruit familier du bois crépitant incendiait ses tympans. Parallèlement l’odeur de la chair brulé et du sang emplissait l’air. Ainsi elle sut bien avant de relever la tête quelle horreur l’attendait. Toutefois ses yeux ne purent s’empêcher de pleurer lorsqu’ils rencontrèrent les ruines de la bâtisse en flemme. Là, elle courut vers le point d’eau le plus proche. Malheureusement elle ne trouva aucun sot et de ce fait ne put rien transporter du précieux liquide. Toutefois dans un désespoir de cause elle amassa de l’eau au creux de ses paumes avant de courir la jetée sur les flammes. Évidemment rien ne changea mais cela n’empêcha pas la femme de renouveler l’expérience jusqu’à l’épuisement.
A bout de force ses gambes la lâchèrent mais se remettant pour la énième fois debout elle obligea ses talons à parcourir les quelques mètres la séparant de l’enfer. Elle souhaita dans un premier temps pénétrer les lieux. Toutefois les murs faits de bois étaient désormais tels qu’il était absolument impossible de passer. De ce fait, elle tourna autour de la demeure durant une heure en hurlant désespérément les noms des siens sans que jamais rien d’autre que le feu ne lui réponde…

De longues heures étaient passés et le jour commencé enfin à se lever.
Une femme aux cheveux sales et au regard vide se trouvait accroupit et recroquevillé sur elle-même devant un immonde tas de cendre. Celui-ci dégageait une odeur de sang et de chair cuite. Avec le temps les larmes de la femme abandonnée au désespoir s’étaient tues car elle ne possédait désormais plus la force nécessaire à un tel acte. Le chant d’une mésange retenti derrière la meurtrie qui relava son visage creusé de fatigue. Ses joues autrefois roses et rebondies se trouvaient désormais vide et d’une blancheur de mort et, ses yeux ayant trop pleurés, ne reflétaient désormais plus que le néant.
Sans réellement savoir pourquoi, elle se leva. Là, elle s’engouffra dans les ruines enfin accessible. Cherchant un moment elle fini par découvrir les restes carbonisés des siens. S’écroulant donc sur les cadavres elle sentit ses paupières s’agiter. Toutefois aucune larme ne put apparaitre. Quelques minutes s’écoulèrent alors. Puis, se redressant tout à coup elle réalisa ne voir que deux corps. L’un d’eux était donc encore en vie ! Contemplant à regret les cadavres elle sut que Sao le fils de Sin) n’avait put échapper au désastre. Eyvindr ou Sine était donc encore en vie. Sentant son âme jusque là détruite retrouver espoir elle parti à la recherche du survivant. Toutefois il ne lui fallut pas longtemps avant de découvrir le troisième corps. Celui-ci se trouvait être celui de son amant ayant échappé aux flammes et dormant à quelques mètres de là. S’accroupissant donc auprès de celui qu’elle chérissait plus que tout, elle souhaita le réveiller. Ainsi elle se secoua durant un instant. Puis, réalisant qu’il ne bougeait toujours pas, elle lui cria d’enfin ouvrir les yeux. Toutefois rien ne se fit. Les lèvres tremblotantes par la peur, elle approcha donc l’une de ses oreilles de ses lèvres. Là, elle réalisa qu’aucun souffle ne sortait de l’homme. Comprenant alors que la vie l’avait quitté elle s’écroula sur le corps inerte sans plus aucune volonté. En temps normal la bonne humeur de son amant l’aurait poussé à espérer, malheureusement il n’était plus et elle devenait de ce fait une sinistre femme sans espoir. De longues heures s’écoulèrent encore et embrassant finalement le défunt d’un air de démente, elle fini par apercevoir ce qui avait précipité l’homme dans l’au-delà. Une zébrure rouge vif marqué son coup. Comprenant donc que tout cela était dut à un assassina elle se releva dans le but de trouver qui avait ainsi agit.

Comme à son habitude, la nuit tomba. Au cours de la fin de journée, la veuve avait enterré les siens et s’était mise en route. Ainsi, elle avait parcourut quelques kilomètres à la recherche des meurtriers afin d’obtenir une justice trop longtemps attendu…


« Quand on ne vit pas comme on pense, on finit par penser comme on vit... » Inconnu

Multiplication de travaux peux reluisants + rencontre de son frère d'arme[/justify]

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« La nature est comme un enfant qui joue avec nos vies . Quand elle se lasse de ses jouets cassés, elle les jette et les remplace par d'autres. »Inconnu


Au dehors la fête faisait rage. Ignorant son fondement, la jeune femme contempla avec méprit la foule progressant dans les rues de la cité. Puis, pleine de dédain elle progressa jusqu’à la porte d’une auberge anodine. Les marches de la bâtisse se trouvaient étrangement propres pour une demeure de bas étages et, à cette idée, la mercenaire se souvient du lieu ou elle se trouvait. Sylfiria, la capitale du ciel… voilà où se terrait le dernier des meurtriers de son tendre époux, un haut dignitaire de l’armée s’étant un jour amusait avec une famille sans défense. S’étant renseigné sur sa cible, la vagabonde connaissait tous les faits et gestes de l’homme qui se rendrait bientôt à son harem particulier. Là, il discuterait avec Djauf le gardien avant de s’engouffrer dans un lieu de stupre et de luxure où il retrouverait ses vingt-deux courtisanes. La veuve n’aurait alors que dix-neuf minutes entre ces deux instants et il lui faudrait s’engouffrer dans le couloir blanc lorsque le particulier serait seul pour l’unique fois de la journée et en changement de tenue.
Après avoir commandé une simple bière, la jeune femme, travesti et déguisé pour l’occasion, sortie à l’air libre sans le moindre regard en arrière.
Scrutant le paysage, elle réalisa se trouver dans un lieu sinistre à ses yeux. Les murs blancs reflétaient la prospérité et aucun végétale ne peuplait les lieux. Le meurtre avait été prévu un jour de festivité car ainsi, la tueuse pourrait se dissimuler sans mal dans les égouts au milieu de la foule enthousiaste. Se glissant donc au milieu du peuple puis au cœur des égouts, elle progressa d’un pas rapide vers sa proie. Le dédale sordide se trouvait sombre et froid. Les murs étaient balafrés et grisâtres pendant que les pavés laissaient résonner un bruit morbide et quasi-muer. Levant le regard vers le « ciel », elle aperçut le sol du couloir ainsi que l’unique trappe y menant. Faisant donc sauter sans le moindre bruit la planche de bois, la jeune femme pénétra les lieux. Puis, se dissimulant à l’aide d’une tenue blanche, elle se concentra et attendit simplement.
Balançant le visage en avant, tout en portant tout son poids du coté droit, elle s’accroupie et appuya ses coudes sur les genoux. Ses mèches ondulées lui voilèrent le visage et son regard demeura indistinct. Ses doubles lames pendaient fièrement le long de sa hanche gauche. Un vent frais provenant de la porte tout juste ouverte balaya l’allée et emmena danser sa crinière auburn couverte d’une large capuche blanche. Son oreille gauche mise à nu dévoila cinq boucles d’argent. De toutes formes, trois des bijoux étaient disposaient en boucles d’oreilles pendant que deux se baladaient au cartilage.
Sa main gauche se releva d’un geste lasse. A l’aide de ses longs doigts, elle remit en place sa chevelure et le haut de sa chemise de fête. Couleur de neige, elle pendait gracieusement sur son épaule droite. Le pantalon de lin lui caressa ses jambes fines et meurtries et elle s’amusa à racler le sol blanchâtre du bout de ses semelles de même couleur que le reste.
Quelques minutes s’écoulèrent. Ne faisant pas le moindre mouvement, l’humaine se plongea dans de noirs souvenirs. En effet, le lieu lui rappelait malencontreusement la mort des siens. Elle et ses géniteurs vivaient dans un habitat similaire le jour où eut lieu le premier carnage de son existence…
Un bruit sourd se fit alors entendre. Quelqu’un approchait. Se retournant brutalement mais en silence, sa tunique voleta autour d’elle pendant que Chaos se balançait dans un murmure métallique.
Son regard ambré et perçant rencontra le fond de la rétine d’un nouvel inconnu qui abordait d’étranges yeux : un rouge et un bleu. Elle abordait désormais un sourire indescriptible. Son regard perçant semblait scruter le vieil homme. La vagabonde appréciait forcer les autres au raisonnement et possédait quelques côtés sournois… Toujours accroupie, elle replia son genou droit contre sa poitrine et parut à la fois prête à bondir tel un lynx et extrêmement détendu à la façon des chats paresseux. Son apparence détachée du monde resta de marbre et ses traits fins se trouvèrent inchangés. Seuls ses mouvements semblaient plus posés et moins noyés dans de sombres songes… Son indexe gauche attrapa une mèche dansante devant ses yeux et l’enroula sur elle-même pendant que l’homme restait stupéfait mais empoignait néanmoins une lame argent dissimulé derrière lui. La jeune femme d’humeur joueuse se demanda si cette donnée se trouvait rassurante ou dangereuse. Puis revenant à la situation, qui avait la capacité de l'amusait, elle attendit patiemment une réaction.
« Je ne vous demanderai pas votre nom car je sais par avance ce que vous êtes. Mais dites moi le quel de mes ennemis a payé assez cher pour convaincre un tueur dénuer d’honneur et sentiments de venir me chercher ? » Demanda t il fièrement et d’un ton encore plus hautain que le regard de la femme.
L’homme se trompait en partie. En effet, ce n’était pas pour l’argent que l’assassin était venue à sa rencontre mais il visait juste lorsqu’il disait qu’elle ne possédait que très peu d’honneur ou sentiments. Oui elle le savait, elle ne devait sa survie qu'au détriment de nombreuses vies ! Néanmoins, si cette idée en aurait répugné plus d’un, elle restait de marbre à l'horreur. Elle avait fait le choix d’évoluer dans ce monde de braises ardentes et sans pitié, elle s'y teindrait donc !
« Mais êtes-vous si puissant que cela pour oser venir me défier au cœur même de la cité blanche !? »
Le mépris qu’abordait l’inconnu étonna la jeune femme autant que l’idée d’un duel. Pourtant un désir de combat loyal l’animait désormais.
« Beau parleur si je ne m’abuse ? » Affirma-t-elle dans un ricanement et un fixant d’un seul œil le guerrier. Puis se relevant, elle pencha la main sur le coté en signe d’engagement d’un défi. Une aura combative se dégageait désormais des deux êtres.
« Mais pour répondre à votre question : tout est relatif… » Puis dans un sourire charmeur, elle empoigna ses armes et convia son nouvel adversaire à en faire autant. « Un combat contre un tout jeune damné vous tenterait-il ? » Elle se tut un instant. Elle souhaitait que chacune de ses paroles pénètrent l’humain. Plongeant également ses pupilles dans les siennes, elle y lut la haine et la détermination. Une irrésistible envie de le provoquer plus encore envahit alors la travestie. « Mais sachez toutefois que ces années ne sont qu'apparence... vous semblez être un imbécile fonçant tête baissé et dont la gloire passée a désormais mené aux putains...» Laissant ses paroles en suspension, elle ne put retenir un large sourire sarcastique. Quel serait la réaction de l'homme ? L’adrénaline ne cessant de monter, la jeune femme espéra de tout cœur ne pas allait trop vite dans sa sanglante besogne. Parallèlement son regard, rougit de défit, se mariait parfaitement aux lèvres couleur du feu de cette vagabonde téméraire.
Débordant d’une envie combative, l’homme répondit d’une réplique cinglante descriptive et non réfléchie qui contenta la jeune femme. « Tsss... tu sais, tuer des gens sans regret, ce n'est pas facile. Enfoncer sa lame dans le cœur battant si vivement, une plaie s'ouvrant laissant couler un liquide rouge si chaud sur les mains de l'opposant, que dire de ça. C'est tellement agréable ! Oui, très agréable ! C'est du bonheur ! Tu veux que je te dise un truc ? Ce contact des lames, l'affrontement de deux adversaires défiant chacun leurs convictions… puis rentrer et voir tous ses imbéciles vous baisez les pieds pendant que les femmes seraient prêtent à vendre leur fils pour une nuit avec moi. Mais mieux encore… vous autre sombres torturés agonisaient de souffrance dans nos infâmes tours noirs ! C’est ça, ma raison de vivre ! »
Encore une fois l’adrénaline monta et ne fit qu'un tour dans le sang de l'orpheline. Oh oui… L’entrechoquement des lames l’appelaient… Quelle douce et mélodieuse musique cela était pour elle…
« Très bien mon p'tit, on va voir de quoi tu es capable ! Approche ! »
La dernière réaction du combattant satisfit la jeune femme au plus haut point, qui sans un mot empoigna Libertine devant son visage. Son œil gauche continuait de fixer celui qu’elle nommait le salop pendant que le droit restait voilé par le fer bouillonnant. Avançant à une allure inhumaine, la jeune femme abattît son arme sur le bras de l’autre pris de court. Elle avait elle-même déviée son geste du cœur car elle ne souhaitait le tuer… ou plutôt pas encore…
Elle fit ensuite un bon de félin vers l’arrière. Ses semelles noires produisirent un son roque sur le dédale blanchâtre. Elle se remit en position de combat, la jambe droite en avant et la gauche légèrement reculé. Par sa position, ses griffes acéraient semblèrent s’allonger autant que ses canines. Son ardente crinière semblait foncer vers l’ébène à mesure que les regards des combattants se concentraient, pendant que ses pupilles dilatés rejoignaient la couleur des flammes ardentes des enfers. Ses poignées étaient dirigés de chaque coté car chacun tenait fermement une lame de mort. Le corps de la tueuse se métamorphosait peu à peu en un véritable objet de combat.
Bondissant une fois de plus vers l’adversaire, elle stoppa sa lame à quelques centimètres de son cou. Cou pale et avenant… cou reflétant la douceur de la chair et laissant apparaitre les vaines de la vie. Son instinct sadique lui souffla de déchirer pendant que celui de meurtrier lui hurlait de tuer… Mais, dans un simple cillement elle préféra taire ces voix de façon à pleinement se concentrait sur la joie l’envahissant grâce au combat.
« Alors, quand dis-tu !? » La voix perçante, splendide et meurtrière vibra aux tympans de l’homme ripostant. La vagabonde jouissait désormais d’une agréable tension que lui procurait la chasse. Enfin, pas n’importe quelle chasse… en effet cette étrange femme ne tuait jamais par plaisir d’animaux… non elle réservait ce sort au être impures : les humains et leurs semblables. Et si elle avait un jour aimé, elle ne sans rappelait désormais plus… L’image d’une jeune femme pleurant sur le corps de son amant vient la tirailler. Mais, par chance celle d’une femme fière et triomphante, avançant sur des dizaines de corps inertes, et les mains couvertes de sang, prit le dessus. Oui… elle était désormais cette guerrière… impétueuse et terrifiante ! Ses sens en alertes, elle se demanda quel serait le premier coup qu’il lui porterait… Celle-ci venant finalement, la lame de l’agressé percuta celle de la sauvage. Un affrontement sanguinaire s’en suivit sans que chacun ne puisse prendre le dessus. Autour d’elle, le monde s’était comme stoppé. Les hauts murs blancs semblaient tournoyer pendant que le toit courait à une allure folle. L’homme sembla hésiter un instant avant de déclarer ne pas retenir ses coups. « Bonne initiative » ne put-elle s’empêcher de songer. L’attaquant fit ensuite tournoyer son arme et voulut l’abattre sur elle. En un éclair, celle-ci s’endiabla un peu plus et bondit en avant. Elle reçut alors la lame sur sa hanche droite pendant, qu’elle, raflait le bras droit de l’autre. Un sang chaud et collant jaillit de chacun et si les marques n’étaient que peu profonde, elles étaient néanmoins puissantes. Éclaboussée par le visqueux liquide, la jeune femme s’écarta d’un pas. Le coup porté, lui avait durant un instant coupé la respiration. Mais par chance, ses instincts animal reprirent le dessus et la remirent en halène.
Sa tunique ayant été déchirée et laissant désormais apparaitre ses formes de femme, l’homme face à elle eu un sursaut en comprenant que ce n’était pas un de ses semblable qu’il combattait. Aussi, jouant avec lui, la jeune femme décida donc de retirer d’un simple revers de main le tissue encombrant. La guerrière se trouva alors revêtit de son éternel pantalon de lin noir ainsi que d’un long bandage recouvrant tout son torse et sa poitrine. Ses formes bien dessinées se trouvaient accentuer par le blanc des bandages serrés. Ses épaules nues laissaient entrevoir une peau fraiche et encore jeune. Plus pale que le reste de son corps, ses bras et omoplates brisèrent un peu plus l’apparence humaine de la femme. Deux énormes brulures tachaient ses omoplates dénudées ayant un jour abrité une superbe paire d’ailes et son corps tout entier était parsemé de vielles blessures ajoutant au personnage une nouvelle touche de mystère. Souriant à dents découvertes, elle lâcha un souffle roque. « Voilà qui convient mieux à un combat de corps à corps… »
Un long fil rougeâtre sortait de sa récente blessure à la hanche. Pourtant, la jeune femme ne sembla nullement dérangé par ce nouvel inconvénient et, au contraire, tâta au contraire, sans le moindre regard, le ruisselait. Puis, ses paumes pleines de pourpre furent portées à ses lèvres. Dans un murmure imperceptible, elle sourit cruellement et lécha le liquide dans un air de luxure. La réalité, tout autre, était qu’elle haïssait ce gout cuivré mais qu’elle souhaitait enhardir son adversaire. Puis, dans un dernier élan de sauvagerie, elle courut vers l’homme encore étonné par la découverte. Dans sa course, elle fit bondir une dague de sa botte droite. La nouvelle lame s’enfonça dans les chairs de l’être s’affaissant finalement sous les coups répétés. La femme sourit sournoisement avant de prendre un air perdu, les lèvres entrouvertes et les yeux translucides. Un songe lointain lui revient pour la chasser de la réalité.
Une fillette de moins d’une dizaine d’années, se trouvait coincée dans une ruelle sombre. Un homme de grande taille et musclé la battait en la mettant nue. Ne souhaitant faire de tors à son maitre, l’enfant fit preuve de courage et se tut en se mordant les lèvres. Laissant de coté sa rancœur, elle chercha dans un long désespoir une arme pouvant la sauver de cet acte sauvage. Elle se trouvait désormais allonger sur le sol glacial. Ses seins contre les dalles avaient abandonné ses épaules aux coups du guerrier qui semblait chercher quelque chose. Alors que tout semblait perdu, que les mèches brunes et poisseuses se confondaient dans une abondante coulée de sang chaud, une lueur d’espoir apparu. Une lame de cristal venait d’apparaitre à quelques centimètres d’elle. Laissant les interrogations de coté, elle se releva dans un dernier souffle et bondit sur l’objet. L’homme l’attrapa au poignée, mais trop tard… elle venait d’enfoncer et briser la longue lame dans sa large poitrine. Instantanément, l’agresseur tomba. Le corps nu de l’enfant reçut de plein fouet le poids de l’autre. Leurs visages côte à côte, elle put apercevoir avec effroi, un filet de sang sortir de la bouche béante du damné et ses yeux craquelaient par l’horreur de la mort…
Recrachée brusquement à la réalité, la combattante se rappela d’où lui venait cette haine envers tous. Se mordant une fois de plus la lèvre inférieur, elle essaya de plus se soustraire au présent. Mais trop tard, l’attaquant ayant profité du moment d’inactivité, elle sentit une forte douleur se répandre le long de son épaule gauche, pendant que les bandages blanchit prenaient une teinte rougeâtre. Se retournant avec un regard dément, elle s’entendit insultée de fillette. Folle de rage envers le souvenir de son enfance, elle se retourna dans un rapide mouvement de façon à observer son adversaire désormais couvert du liquide poisseux.
« Je te conseille de te tenir à ta réplique…» rugit elle entre ses dents désormais prête à la torture. Lui bondissant dessus, elle le heurta en pleine poitrine, le faisant ainsi tomber au sol. Profitant de cet instant, elle pointa sa lame rouge sur son torse. Appuyant sous le cœur, elle prit garde de ne toucher les points vitaux mais laissa une large cicatrice constellée du liquide des vaines.
« Tu es comme tout les autres… » Pensa-t-elle à voix haute. La jeune femme rejetait désormais l’image de son premier meurtre sur l’homme. Ses pupilles, rappelant celles des félins, laissèrent transparaitre autant de haine que de tristesse enfouie depuis trop longtemps… L’homme parvenant à se soustraire à la femme, elle réalisa se laissait emporter par la colère de ses souvenirs enfuies. Soufflant à cette idée, elle sourit pour la première fois sincèrement, et cela malgré les répliques fusantes. « Je sais désormais que je ne suis plus cette fillette meurtrie et sans défense, elle attira son sabre blanc vers elle, le temps m’a apporté cette force du combat que j’aime pratiquer… » Laissant sa phrase en suspension, elle reprit pleinement le combat. Plusieurs minutes s‘écoulèrent ainsi. Le plaisir du sang et de l’action débordait de ce corps mutilé. Emplit d’une énergie nouvelle et d’une soif, non meurtrière, mais d’héroïques combats, elle prit un malin plaisir à ricocher les coups et cela malgré les multiples cicatrices lui zélant peu à peu le corps. Certaines étincelles, dues aux frottements des lames, se faisaient plus brillantes et chacun se trouvait parfois presque aveuglé par les vives lumières. Très vite, la buée des respirations haletantes apparurent. Pourtant, seule l'excitation du combat persistait encore dans ce monde de sang et de fer...
La guerrière remarqua un changement dans le regard de son partenaire de combat. Préparait-il une attaque... ? La réponse se fit d'elle-même. L’homme attaqua vers l'avant. Quelques phrases courtes s'ensuivirent. Il sembla ensuite disparaitre pour réapparaitre au-dessus d'elle. Lui tombant dessus de plein fouet et d'une force inouïe, la tueuse ne put alors que se protéger de ses doubles lames. Elle ne réussit néanmoins pas à stopper toute l’ampleur de la longue lame qui se figea dans son épaule droite. La douleur se répandit dans tout son être et le sang coula à flot le long de son bras droit. Retenant un son de douleur, elle vacilla légèrement. Son regard couleur de braise fixa le sol. Elle se trouvait désormais recouverte d'un liquide poisseux lui rappelant la mort. Le chasseur se stoppa un court instant pour reprendre son souffle suite à cette attaque. Profitant donc de ce court répit, elle releva quelque peu son pantalon pour y arracher un autre bandage blanchâtre. Sa jambe droite se retrouva alors dénuée de bande mais retrouva vite le tissu du vêtement d'origine noir. Se relevant la bande toujours à la main elle contra les nouvelles attaques. L'une d'elle, plus forte que les autres, l'envoya contre un mur. L'homme, plein de jubilation, la toisa satisfait et déjà sure de sa victoire. Par pure présomption il lui laissa même quelques minutes de répit. Enroulant donc son bras à une vitesse folle, elle bloqua l'hémorragie en arrêtant la circulation de son sang. Ce membre désormais moue venait de devenir un véritable fardeau. Néanmoins, elle refusa de s'avouer vaincu. Dans une grande concentration elle abandonna l’une des lames qu’elle ne pouvait désormais plus porter.
« Qu’elle chance d'être ambidextre » songea-t-elle avant de prendre parole ?
« Magicien en plus de soldat ? J’avoue être très impressionné... mais dommage pour toi, tu as oublié mon principal atout... ma race si peu commune ! »
Courant de nouveau vers lui, malgré son bras pendant, elle tendit son arme vers l'avant. Une suite de coups jaillirent et des étincelles d’or virevoltèrent pendant que la jeune femme prenait du terrain sur son adversaire. Le faisait de plus en plus reculer, elle arrêta son premier manège afin dans commencer un second. Lui tournant autour, elle continua de le martelait de coups. Devant sans cesse se retourner, l’humain perdit peu à peu tout sens. Profitant de son désarmement temporaire elle s’approcha de lui. Se stoppant à quelques millimètres de son visage elle lui souffla « A mon tour… ». Puis, lui envoyant un coup dans les jambes elle le fit reculer avant de le voir se heurter à l’un des murs envahit de pourpre. Avait-elle frappé si fort ? Elle n’en savait rien et s’en fichait pertinemment. Quelques morceaux de terre séchée étaient tombés sous la collision et l’homme s’avança vers le centre du couloir d’un air affolé. Le fixant malicieusement, elle courut vers lui et, se lame devenue chaude par le combat, s’enfonça tout naturellement dans la chair de son ennemi. Virevoltant derrière lui, elle infligea un second coup au même endroit mais légèrement perpendiculaire au premier. Lui désormais muni d’une croix sur le torse, la vagabonde ne put juger de la profondeur de la plaie mais en fut satisfaite.
Les murs étaient parsemés de sang pendant que les pavés en étaient noyés. Le restant des vêtements ou bandages des deux êtres avaient revêtis une teinte rougeâtre et l’eau des égouts sous eux rappelaient le vin frais.
Refermant ses minces paupières, la jeune femme laissa échappait tous ses sens. Ainsi, elle se trouvait aveugle mais pouvait ressentir tout mouvement grâce à ses sens félins. Elle se tenait prête à toute réplique combative et n’aurait aucun mal à renvoyer la prochaine attaque. Celle-ci parut forte mais n’atteint jamais la femme qui jugea son adversaire à bout. Pourtant, têtu, elle ne pouvait apprécier un final si décevant. Malheureusement pour elle, des voix et des pas se firent alors entendre. Soufflant de désolément, l’assassin brandit son arme avant de tranchait la tête de l’homme. Le corps s’écroula à ses pieds et les yeux du mort quémandèrent la pitié pour l’éternité. Reprenant ensuite sa seconde lame, elle rentra dans les égouts où elle disparut.

Les cloches sonnèrent bien avant que la femme n’atteigne les portes de la ville. Pourtant, personne ne la retrouva car le plan était parfait et la foule inffouillable…
Une fois de plus elle était donc parvenue à accomplir son œuvre sans trop de problème. Satisfaite, elle rejoignit l’auberge où Sen, malade depuis quelques jours, l’attendait. Poussant la porte de la bâtisse, elle monta directement à l’étage où se trouvait leur chambre. « Devine quoi tout à marcher comme sur des… » Ses derniers mots restèrent bloqués au creux de sa gorge. Comme tout mourant, ne comprenant évidemment pas, elle agita le visage comme pour se réveiller. Toutefois la réaction de celui-ci ne fut pas celle attendu. En effet, au lieu de la réveiller son hochement la fit serrer les dents de douleur. S’effondrant mollement sur le sol dur, elle sentit une effroyable froideur s’emparer d’elle. Réalisant alors se qui se passait, elle vit apparaitre au dessus d’elle un homme des plus laid accompagné d’un long poignard recouvert de sang. « Mon sang ». Songea-t-elle en tentant de garder les yeux ouverts. Mais la blessure lui zébrant la gorge était bien top profonde pour qu’elle puisse encore bouger, parler ou même resté éveillé. Tournant sur elle-même, elle aperçut du coin de l’œil son compagnon étendu dans son lit recouvert d’une mare de sang séchée. Le bâtard venant de lui trancher la gorge avait donc tué l’homme dans son sommeil de souffrant puis l’avait tout simplement attendu elle. A cette idée la guerrière en elle voulut hurler. Comment avait elle put se montrer aussi stupide ! Mais tout cela était fini… Plus jamais elle ne crierait, plus jamais elle ne pleurerait et plus jamais elle ne rirait… Elle avait un jour souhaitait mourir et c’était demandé qu’elle serait sa dernière pensée. Et bien voulez vous la savoir ?
« Je veux vivre… »
Voilà quels furent les derniers songes de celle qui mourut noyé dans son propre sang, le corps parcourut de spasmes et les yeux exorbités par la douleur…



« La valse de la mort est la plus belle des danses… mais elle ne s’accomplit pas seule. »


Plop, Plop, Plop…

Le noir, couleur de vide, représentant d’obscurité et d’oubli. Le sommeil, la mort… deux choses plongeant les corps au cœur même de cet univers. Voilà dans quoi se trouvait la jeune fille depuis désormais plusieurs jours. Ses paupières étaient lourdes et son esprit embrumé. Ses tympans ne percevaient que le lointain murmure d’un ruisseau et le cheminement des goutes de pluie sur les feuilles de hauts arbres. Le liquide translucide goutait près de son corps sans vie. Une à une les goutes tombaient sur son front dégagé avant de rouler le long de ses tempes pour enfin s’écraser sur le sol boueux. Son odora perçut l’humidité ambiante la dérangeant ainsi qu’une vive odeur de bruler se dégageant de sa propre chère. Sa tête lui faisait mal et elle ne parvenait pas à soulever ses lourdes paupières. Que lui était-il arrivait ? Elle n’en savait rien mais aurait tout donné pour une poigné de plantes médicinales. Un picotement lui parvenait le long de sa cheville droite. Elle souhaita soulever cette jambe douloureuse mais un effort vain lui arracha un horrible couinement qui la renferma dans le néant de son âme. De longues minutes s’écoulèrent encore avant que la femme inanimée parvint enfin à déplacer son premier muscle. Sa langue palpita entre ses lèvres. Un effroyable gout de sang se rependit alors dans tout son corps. Se contractant à cet effet, ses muscles reprirent de leurs vigueurs. Un à un ses longs doigts se déplièrent. Et, peu à peu ils s’animèrent et vinrent caresser son visage. Ses joues étaient rugueuses et ses pommettes enflées. Un liquide moite et gluant la recouvrait et elle ne parvenait toujours pas à retrouver ses souvenirs.
Ne se souvenant ni de qui elle était ni d’où elle se trouvait, elle se dévoila être comme un nouveau-née abandonnée. Ses bras étaient lourds et elle ne tarda pas à les reposaient le long de son corps. Laissant une fois de plus son esprit divaguer vers d’autres rives, elle s’endormit.

Plinc, Plinc, Plinc…
Un bruit aussi sourd qu’aigu vient troubler la jeune femme. S’éveillant en sursaut, elle sentit son cœur bondir et battre à une vitesse folle. Il lui fallait de l’air… beaucoup d’air pour parvenir à dégager ses songes de l’épaisse brume l’habitant. Le bruit était de plus en plus fort. Dans une immonde grimace, la vagabonde réalisa que le bruit n’était autre qu’une griffe cognant son épaule. Soulevant pour la seconde fois sa main gauche, elle balaya le parasite. Il se trouvait être un étrange animal de petite taille. Son sang battit alors à ses tempes et une sorte d’immonde croissement sorti de sa gorge endoloris. Elle le reconnaissait… elle savait qui il était… son fidèle ami… son aiglon lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant…Aussi souriante que lui permettaient ses lèvres craquelées, elle caressa son ami qui se posa près d’elle dans un doux bruissement d’ailes. L’espoir d’ouvrir les yeux revient une fois de plus. Caressant sa crinière auburn, elle passa par mégarde ses doigts fins le long d’une de ses oreilles. Celles-ci étaient percées de quatre boucles d’argent et se trouvaient pointues. Ses mains s’aventura ensuite sur les coins de ses lèvres entrouvertes et laissant entrevoir deux longues canines. Toujours dérivante, sa chaire rencontra ensuite une vieille brulure. Un maigre sursaut laissa place à un frisson inexpliqué qui souleva les feuilles mortes alentours. « Sang… Attaque… » Songea t elle.
Ce dernier mot fit relever la femme d’un bon. Ses yeux restèrent clos et ses sens atténués. Pourtant, l’idée avait fait naitre en elle un effroyable dégout et un profond méprit. Si elle ne se souvenait pas encore de son nom, elle venait néanmoins de retrouver son instinct de chasseuse et de proie.
Un souvenir imperceptible lui vain et elle se retourna pour vomir. A quatre pattes dans la boue et les feuilles écrasées sous son poids, elle avait tout perdu de la fière allure qu’elle abordait d’ordinaire.
Il lui fallait de l’eau… sa gorge était sèche, ses cheveux poisseux et le gout se rependant en elle devenait insoutenable.
Rampant donc à tâtons et encore totalement aveugle jusqu'au son voluptueux de l’eau, elle plongea le visage au creux du merveilleux liquide. Celui-ci lui procura alors une telle sensation de plaisir, qu’elle espéra mourir en son sein. Se laissant donc tomber au cœur du ruisseau, elle se retrouva immergée. La vie sembla alors revenir en elle et une incroyable douleur lui parvient en même temps que ses souvenirs les plus enfuie. Revoyant défiler des brides de son passé, elle souhaita s’éteindre. Mais elle ne le pouvait… Oui… elle avait juré… elle devait vivre pour lui… Les larmes lui vinrent et se mélangèrent à l’eau l’entourant. Ses paupières s’ouvrirent alors et laissèrent pénétrer le liquide dans les pores de la femme. Un monstrueux picotement la fit cligner. Ses pupilles n’étant plus habituées au contact de l’eau elles souhaitaient fuir ce lieu. Brisant la surface de l’eau, ses mains s’agrippèrent au bord du ruisseau et la hissèrent vers la surface. Sortant ensuite la tête de l’eau, elle huma de grandes bouffés. Sa poitrine se soulevait peu à peu et elle était plus haletante que jamais.
Pourtant, il lui fallait plus d’air… se retournant, elle plaqua son dos frêle au sol afin s’engouffrait en ses poumons tout l’oxygène possible. Le petit aiglon, semblant blessé, se dandinait à sa droite visiblement mal à l’aise. Le fixant de ses grands yeux ambrés, la jeune femme parla pour la première fois depuis des jours. « Je suis revenu… »
Se demandant combien de temps elle était restée étendu là, elle se remit sur les genoux en s’appuyant aux arbres.
Son regard désabusé parcourut les bois aussi sombre que ses rêves. Une faible lueur se rependait entre les branchages. Les feuilles couleur émeraude étaient transpercées de chauds rayons. Il avait dut pleuvoir durant la nuit car le sol était encore mouillé et la végétation alentour était presque aussi dégoulinant que ses mèches et vêtements trempés. Se contemplant ensuite, elle constata avoir subit de nombreux coups. L’aube était à peine commencée et pourtant il faisait chaud. Se remettant droite, elle fit craquer ses articulations avant de ramasser ses affaires. Chacune d’elles étaient éparpillées à ses pieds. Ses vêtements se trouvaient en piteux état et elle réalisa ne pas avoir était en si mauvais état depuis longtemps.
« Il faut croire que notre passé nous rattrape toujours … » murmura t elle le cœur lourd et sans réellement prendre la mesure de ses paroles. Avançant à pas chancelants et feutrés, elle vit son compagnon la suivre lentement. Les heures passèrent aussi lentement que revenaient les forces de la survivante. Elle se souvenait désormais d’une partie de passé, mais ignorait toujours les événements de ses derniers jours. Combien de temps était-elle restée dans le coma ? Tant de questions se bousculaient dans son crane… mais il lui fallait trouvait un toit au plus vite ! Elle avait constaté à regret de grave problèmes de son coté gauche : la tête, l’épaule et la cuisse étaient touchés à des degrés différents et plus ou moins inquiétant.

Paf, paf, Paf…
Après une journée de marche et de longues heures de repos, la femme entra sur de minces sentiers puis arriva au creux d’une clairière éclairé d’un simple claire de lune. Là, elle manga des bais trouvés là et arrangea sa tenue. Ses vêtements étaient décidément irrécupérables, mais par chance, sa longue cape de voyage cachait habillement chemise et pantalon. Ses lourdes épées avaient, quant à elles, retrouvées leurs places initiales. Son visage avait retrouvé son teint cuivré, ses cheveux leurs boucles auburn et ses pupilles leur éclat ambré et brillant. Ainsi, la jeune femme avait presque retrouvé son allure habituelle mais gardait malheureusement de nombreuses traces d’une bataille dont elle ne possédait pas la connaissance. Quelques minutes s’écoulèrent encore, lorsqu’elle sortit enfin du couvert des arbres. Les hautes branches et épais feuillage avaient étés son allié durant longtemps, mais il lui fallait désormais les quitter afin de regagner la population et de se faire soigner. C’est alors qu’elle les entendit. Trop loin pour comprendre le sens des mots, elle entendit néanmoins le son de voix qui semblait pleurer.
Continuant donc à avancer la jeune femme finie par trouver les auteurs des bruits entendus. Une femme était assise à terre en pleurant pendant qu’un homme, l’air effondré, resté derrière elle sans bouger. Trouvant la scène des plus singulières, la guerrière s’approcha pour leur demander où ils se trouvaient.
« Excusez-moi. Je voudrais savoir où nous nous trouvons. » Commença t elle avant de constater que les inconnus ne l’écoutaient pas. Pensant se trouver trop loin pour être entendue, elle s’approcha un peu plus et réitéra ses paroles. Toutefois, ne les voyant toujours pas réagir elle commença à s’empourprer et voulu retourner l’homme en l’attrapant par l’épaule. Posant donc sa paume contre lui, elle sursauta au contacte de ce corps glacial et fit un pas en arrière. Là, les deux étrangers tournèrent alors leurs visages emplis de désespoir vers elle avant de d’évaporer. Pleine d’incompréhension, la voyageuse avança en brassant l’air comme pour retrouver les deux disparus. Mais ne se heurtant qu’à du vide, elle comprit qu’ils avaient bel et bien disparus.
« Où diable suis-je donc tombé ? » Se demanda-t-elle en lançant un regard apeuré à son compagnon.
« Chez moi ! » Fit alors une voix claire dans le dos de la jeune femme.
Se retournant vivement, la vagabonde aperçut une fillette aux étranges cheveux violets. Celle-ci semblant à la fois humaine et faite d’un épais brouillard, elle inspira tout à la fois soulagement et inquiétude à son ainée. Puis, se souvenant qu’il existait des centaines d’espèces lui étant inconnu, la jeune femme haussa mentalement les épaules et se dit qu’elle devait se trouver sur les terres des parents de la fillette. A moins bien sur qu’à l’instar des vampires, celle-ci soit bien plus vieille que le laissait présager son apparence.
« Tu es venue jouer avec moi ? » La voix cristalline sortie la guerrière de ses songes qui aperçut l’enfant voltiger jusqu’à elle en penchant la tête sur le côté.
« Pas vraiment… En fait je me suis réveiller ici mais j’ignore où nous sommes. Peut être pourrais tu me renseigner ? »
« Oui ! » La mercenaire sourit un court instant. « Mais je ne le ferais pas temps que tu n’auras pas joué avec moi ! »
Agacée par cette petite effrontée, la jeune femme se soumit néanmoins à cette farce. Après tout elle n’allait tout de même pas contraindre par la force une enfant ?
« Très bien. A quoi veux-tu jouer ? »
« A rien ! Tu as été méchante avec moi alors pour la peine je vais te laisser là quelques temps et je reviendrais plus tard. » Répondit l’enfant qui sans un mot de plus disparu comme le couple abattu.



réalise que son aiglon est mort depuis longtemps comprend qu’elle est morte


[b]
« Montre moi le visage de ton Dieu, je connaitrai celui de ton monde »Catherine Dufour

Nouvelle voie (celle de Nayris)

Le vent soufflait cette nuit là. La jeune femme ne souhaitant s’engouffrer dans une nouvelle ville, qui la confronterait une fois de plus aux hommes, avait élu domicile sous un haut chêne se trouvant au beau milieu de gracieuses plaines parcourues d’un simple ruisseau. En harmonie avec la Terre Mère, la vagabonde sourit de plaisir. Le ciel dégagé laissait entrevoir un millier d’étoiles que l’orpheline scruta de longues heures durant en se souvenant de sa mère lui ayant un jour expliqué que ces astres scintillants étaient capable de guider les perdus vers leur but. « Mon parcours est bien trop souillé et n’apparaitra sans doute jamais dans les cieux… » Songea la meurtrie avant de s’endormir nullement dérangé à cette idée.
Moins d’une heure s’était écoulée lorsque la jeune femme fut éveillée par d’étranges bruits. Des plus mécontente, elle se leva afin de voir d’où provenait ce vacarme. Nullement aveugle dans l’obscurité de la nuit elle choisit avança avec la grâce et la souplesse d’un chat jusqu’à un arbre voisin. Là, elle y découvrit des fillettes battant le sol en riant. Pleine d’interrogations, la jeune femme s’approcha un peu plus. Une boule de poil noire gisait au sol en supportant les coups des deux filles.
En un éclair les souvenirs de la bâtarde réapparurent. Elle se revit elle-même allongée sur le carrelage froid de son ancien maitre pleurant et implorant la femme de celui-ci de l’épargner. Puis, elle songea aux coups que son éducatrice lui administrait sous prétexte qu’elle ne faisait pas suffisamment d’effort pour plaire aux hommes. Enfin, elle se souvient d’une main chaleureuse tendue vers elle en signe d’aide alors qu’elle ne croyait plus en rien...
Une fois de plus rejeté à la réalité après avoir un instant perdue pied, elle empoigna l’une de ses lames et poussa un cri bestial qui fit sursauter et partir en courant les deux bourreaux. Les yeux toujours pleins de mépris pour ces arrogantes, la guerrière s’accroupit près de l’animal. Celui-ci, tout tremblant, releva son visage aux poils noirs souillés de sang d’un air implorant. Son regard pourpre semblait refléter un océan de douleur se brisant sur les restent d'une montagne de bonheur. Pourtant, une vague d'espoir sembla venir rompre ce triste univers en parcourant l'animal qui sourit à la femme. Une affection nouvelle assaillie alors le cœur de la tueuse qui sans plus attendre enlaça la petite vie qui dès lors devient son petit protégé.



« Il faut vivre avec le passé, dans le présent et pour le futur »

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